Résultats de Recherches de la DRREA-O

Résultats de Recherches de la DRREA-O

Recherche et technologie


VARIETES INTRODUITES DE POMMES DE TERRE : UNE DEGUSTATION POUR MIEUX CHOISIR

La Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, DRREA-O, a organisé une session de dégustation de variétés de pomme de terre introduites par le biais des Etats-Unis d’Amérique, en vue de leur introduction et leur vulgarisation dans le système agricole du Burkina Faso. C’était le Mardi 28 avril dernier dans l’enceinte de la station de recherche de Farako-Bâ.

Poimme de terre 2.JPGPomme de terre 7.JPG

 

« Alegria », « Cal White », « Désirée », « Granola », « Red la Soda », « Sifra », « Sylvana », voici les nouvelles variétés introduites de pommes de terre qui ont fait l’objet de la séance de dégustation.  Ces variétés, au dire de Mr Samba Nethone, Ingénieur d’Agriculture en service à la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, ont été cultivées dans un dispositif expérimentale « bloc fisher », et se sont très bien comportées. « Elles se cultivent en irrigué, principalement en temps de fraîcheur entre novembre et février ; ce sont des variétés accessibles à temps et saines », a-t-il dit. La variété la plus productrice, toujours au dire de Mr Samba, est l’Alegria qui peut aller à plus de 24 tonnes à l’hectare.

L’objectif cette session de dégustation était de pouvoir déterminer les qualités organoleptiques de ces variétés en comparaison avec la variété déjà existante, « Sahel ». Elle s’est déroulée en deux grandes phases : La cuisson de la pomme de terre et la qualité gustative.

Ainsi, pour la première phase, il était question de tester la facilité d’épluchage, la couleur de la chaire crue, la tenue de la cuisson, le temps de la cuisson et la couleur de la chaire après cuisson.

Pomme de terre 10.JPGPomme de terre 12.JPG

La deuxième phase consistait à faire gouter les frites ainsi faites par un certain nombre de personnes afin de définir les qualités gustatives de ces variétés introduites en comparaison avec la variété Sahel, déjà existante. Cette dégustation qui entre dans le cadre d’une collaboration entre l’INERA et le projet AFRICARE, se poursuivra par l’expérimentation de leurs capacités à résister aux insectes ravageurs. C’est à l’issue de cela que les meilleures variétés seront retenues en vue de leur introduction officielle dans notre système agricole.


03/06/2015
0 Poster un commentaire

RESULTATS DE LA RECHERCHE !

Valorisation des résultats de la recherche : « L’engagement des opérateurs économiques est encore timide », dixit Pr Clémentine Dabiré/Binso

Le projet Valorisation des résultats de la recherche (VRRI) tire à sa fin, après une mise en œuvre de près de cinq ans. Certes, il a permis de valoriser, vulgariser et promouvoir certaines trouvailles de chercheurs, inventeurs et innovateurs du Burkina, mais les acteurs économiques tardent à suivre la dynamique.

A la veille de la tenue du symposium de clôture de cet important projet, prevue à partir du 24 septembre 2013, la secrétaire permanente du Forum national de la recherche scientifique et de l’innovation technologique (FRSIT), par ailleurs vice-présidente du comité national d’organisation dudit symposium partiellement satisfaite. 

La suite sur www.lefaso.net 


20/09/2013
0 Poster un commentaire

DRREA-O : DES ELEVES SE FAMILIARISENT AVEC LA RECHERCHE


Le jeudi 31 Janvier 2013, les élèves de la classe de seconde, du Collège de Tounouma Garçon ont fait connaissance avec la Station de recherche de Farako-Ba. Cette visite qui avait pour objectif d’encourager leur immersion à la recherche scientifique et agricole, a permis à ces élèves, peut-être les chercheurs de demain,  de visiter les différents laboratoires de la station, notamment l’entomologie, l’insectarium, le laboratoire de riz, de maïs, celui d’analyse du programme riz et riziculture et celui de phytopathologie. Comme quoi, la recherche a de beaux jours devant elle, au vu de l’intérêt que ces futures chercheurs ont portés à cette découverte. 

 


05/07/2013
0 Poster un commentaire

MISSION D’INFORMATION : LE FONRID DANS LES LOCAUX DE LA STATION DE FARAKO-BA

Informer les acteurs de la recherche sur les statuts et les missions du Fonds National de la Recherche et de l’Innovation pour le Développement (FONRID) et recueillir leurs préoccupations et suggestions, c’était l’objectif visé par la mission conduite par le Directeur Général de la structure, le lundi 18 février 2013, au sein de la Direction Régionale de la Recherche Environnementale et Agricole de l’Ouest.

 

Avec pour mot d’ordre, « faire de la recherche et de l’innovation, la fondation du développement économique et social du Burkina Faso », le FONRID créer en Octobre 2011 a pour mission essentielle, d’offrir un cadre sécurisé de financement des activités de la recherche et de l’innovation. Il évolue dans les domaines tels que la recherche-développement, l’invention, l’innovation et la valorisation des résultats pertinents des structures aussi bien publiques que privées.

L’assemblée constituée de chercheurs, d’ingénieurs de recherche et de doctorants, en quête de  plus d’information sur le FONRID, a donc été informée sur les procédures d’appel, de soumission, de sélection et d’approbation des projets.

Le personnel de la recherche, visiblement captivé par les présentations du FONRID

 

Il faut noter que le FONRID offre de nombreux avantages. Ce sont entre autres, la focalisation sur les activités de haute priorité, la promotion de la collaboration et du partenariat, l’amélioration de l’efficacité financière, l’augmentation du financement total, la réorientation des paradigmes de la recherche, ainsi que l’augmentation de la base des prestataires.

Même si pour le fonds, après plus d’un an de fonctionnement, des défis restent à relever, les acquis sont visibles. De ceux-là, on pourrait citer, l’appel à projet sur l’adaptation du biogaz avec les grands foyers améliorés, dans le domaine de l’énergie. De plus, quatre projets ont été commissionnés dont un dans le domaine des semoirs mécanisés à traction asile avec l’IRSAT et un sur les référentiels des sols, pour le compte du programme GRN/SP de l’INERA.

Le Pr Nébié Roger, DG du FONRID

 

Et le Directeur Général du FONRID, le Professeur Nébié Roger, n’a pas manqué de souligner que le deuxième appel à projet a déjà été lancé. « D’ici la fin du mois d’avril, une dizaine de projet de recherche développement seront financés », a-t-il signalé.

Cette structure est un pan de soulagement pour les chercheurs de la Direction Régional de la Recherche Environnementale et Agricole de l’Ouest (DRREA/O) qui attendent beaucoup d’elle, notamment pour la mise en œuvre de leurs projets de recherche.

La satisfaction évidente du Dr Jacob Sanou

 

« Lorsqu’une structure comme le FONRID arrive à se déplacer pour informer son public cible sorti nombreux, on ne peut que être content », a dit le directeur régional, le Dr Jacob Sanou. Il a ensuite souhaité que les activités du FONRID puissent se poursuivre pour permettre aux chercheurs d’avoir plus de moyens pour travailler.


05/07/2013
0 Poster un commentaire

ANIMATION SCIENTIFIQUE : INFORMATIONS SUR AFRICA RICE

Le 26 mars 2013 dernier, la station de recherche de Farako-Bâ, à travers sa cellule d’animation scientifique, en collaboration avec le programme riz et riziculture, a reçu un invité de marque. Il s’agit du Docteur Vincent Bado, représentant régional et chef de département de gestion des ressources naturelles de la station d’AfricaRice, à Saint Louis au Sénégal.


Avec une estimation de 50 participants, c’est finalement une centaine, composée de chercheurs, de stagiaires, mais aussi d’étudiants venus des instituts et des universités, qui a assisté à l’échange avec le Dr Vincent Bado, représentant régional et chef de département de gestion des ressources naturelles de la station d’AfricaRice, preuve de la véracité du sujet et de la confiance renouvelée aux acteurs présents.

Une vue des participants à la rencontre !

Ainsi, pour planter le décor, le Docteur Ibrahima Ouédraogo, chef du programme riz et riziculture, a fait une brève présentation de son programme.

Ensuite, le Dr Bado, qui n’est pas étranger à la Station, pour avoir servi comme chef et coordonnateur de programmes à l’INERA, a pu échanger avec l’assemblée, sur les opportunités de collaboration et de formation qu’offre AfricaRice. Il a en outre présenté les activités de la station régionale du sahel et la gestion intégrée de la fertilité des sols. Enfin, les participants ont pu faire connaissance avec l’institution.

AfricaRice a été créé en 1971, sous le Sigle ADRAO (Association pour le Développement de la Riziculture en Afrique de l’Ouest). C’est à partir de 2009, lorsque le total des pays membres a augmenté, que l’institution a pris la dénomination d’AfricaRice.  Au nombre de 11, à sa création, les pays membres sont passés à 17 en 2006. De nos jours, l’institution, comprend 25 pays membres d’Afrique, et de Madagascar.

Dr Bado Vincent Bado, représentant régional 


Siégeant à Abidjan, en Côte-d’Ivoire, AfricaRice a été élue récemment, Centre d’Excellence pour la riziculture en Afrique de l’Ouest. « Nous offrons biens d’avantages, dont le plus important, est celui du recrutement pour les formations, notamment en Master, dont 16 pour l’année 2013, en Doctorat, en post  master pro… », a dit le Dr Bado. 

Il a également été question de fertilisation, volet auquel, le doctorant Traoré Adama s’est attelé, pour démontrer son étroite collaboration avec la riziculture.

C’est donc avec beaucoup de satisfactions et de connaissances sur la structure AfricaRice, que la centaine de participants, est repartie. Tous savent désormais, que pour avoir plus d’information sur AfricaRice, ils pourront contacter soit, la cellule d’animation scientifique de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, dénommée « Farako-Bâ science », ou tout simplement aller sur la toile et cliquer sur le www.africarice.org.


05/07/2013
0 Poster un commentaire

Partenariat au sein de la recherche : le FNRAA/Sénégal à la station de Farako-Ba du Burkina Faso

Pilotée par son Directeur Général, Monsieur Pape SALL, le Fonds de Recherches Agricoles et Agro-Alimentaire FNRAA du Sénégal, par  délégation,  a effectué un voyage d’étude et d’échange à la Direction Régionale de la Recherche Environnementales et Agricole de l’Ouest (DRREA/O). C’était le Mercredi 28 novembre 2012 dernier.

 

La délégation Sénégalaise visiblement captivé par le Niébé BT en expérimentation

 

En matière de recherche, le Burkina Faso et le Sénégal sont deux pays qui présentent  beaucoup de similitudes. C’est pour s’enquérir des expériences du pays des hommes intègres à travers une collaboration, que la délégation Sénégalaise, composée de chercheurs et de personnes ressources a initié cette visite sur la station de recherche de Farako-Ba à Bobo-Dioulasso.

Ce fut l’occasion pour les membres du FNRAA de visiter les parcelles d’expérimentation de la vitrine des technologies du développement de même que celle d’expérimentation du niébé BT, actuellement au stade d’expérimentation.

 

Après avoir pris connaissance avec la Direction Régionale et son environnement, la délégation a été accueillie dans la salle de conférence du laboratoire de biotechnologie. Là, elle s’est entretenue avec les chercheurs des différents programmes. Ainsi, dans les échanges, il a surtout été question d’informations et des préoccupations dont les plus importantes étaient notamment  axées sur la production animale, la production forestière mais aussi la question des OGM. De ce dernier point, il est ressorti que la culture du coton BT qui ne date pas d’aujourd’hui, a montré ses preuves, chose que nos invités du jours ont accueilli avec beaucoup d’intérêt car en ce moment le Sénégal est en phase de discussion concernant la culture BT, et l’expérience du Burkina Faso est assez concluante, a dit le chef de la délégation, Mr Djibrilou Ba. C’est l’occasion de mieux pousser les débats dans ce sens et pour d’autres spéculations dans son pays, selon lui. Le Sénégal pourra alors porter le défi de l’implantation des OGM dans ses cultures.

Et Monsieur Ba, n’a pas manqué de situer les retomber de leur passage au Burkina Faso : « C’est un acquis que nous comptons mettre à profit au Sénégal et en faire bénéficier aux producteurs qui sont partie prenante du fonds », a-t-il signifié. 

 

Monsieur Djibrilou Ba compte bien profiter de l'experience du Faso à son pays...   Le DG du FNRAA, Pape Sall, séduit par des plants de papaye

 

 

La délégation est venue avec des chercheurs qui représentent des instituts au niveau du FNRAA. Ces derniers ont pu échanger sur l’environnement de la recherche et voir un peu l’évolution des systèmes de recherche au niveau Burkina. Les échanges ont véritablement portés sur les expériences, et les deux parties se sont quittées sur la promesse de ne pas laisser cette collaboration souffrir de la distance entre les nos pays.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Article réalisé par le SDCA- DRREA/O

 

 

 


30/11/2012
2 Poster un commentaire

semence et amélioration variétale

Présenter les différentes variétés de semences de céréales et de légumes en expérimentation dans des champs, aux producteurs, c’était l’objectif visé par la délégation du Programme GRN/SP de la Direction Régionale de la Recherche Environnementale et Agricole de l’Ouest. Elle s’est rendu sur  les sites du Projet de Système Semencier de Karangasso Vigué et de Boura les 11 et  12 Octobre dernier 2012. 

 

 

Financée par AUSAID, cette initiative est réalisée en partenariat avec le CORAF/WECARD, le CSIRO et l’INERA et mise en œuvre par le Projet de Renforcement de la Recherche et du Développement des Systèmes Semenciers en Afrique de l’Ouest et du Centre.

 

Ainsi, aussi bien à Karangasso Vigué qu’à Boura, les différentes spéculations qui ont fait l’objet de cette sortie étaient :

 

-         Le mais avec les variétés : Espoir, SR 21, Wari, Barka ;

 

-         Le sorgho avec les variétés : ICSV1049, Framida, Sariasso 01, Grinkan ;

 

-         Le niébé avec les variétés : KVX 442, KVX 61-1, KVX 745-11P, IT 98 K-205-8 ;

 

-         Larachide avec les variétés : RMP 12, RMP 91, SH 67A, Fleur 11.

 

 

 

Chacun des champs qui comportaient toutes les quatre variétés de semences étaient subdivisés en deux parties : l’une réalisée en plus de l’engrais, avec de la fumure traditionnelle, et l’autre uniquement avec de l’engrais. Les résultats sans nul doute, étaient immédiatement  perceptibles : La première catégorie, celle avec l’engrais et la fumure traditionnelle donne plus de rendement que la deuxième, faite seulement avec de l’engrais.

 

Une visite guidée et commentée de ces champs par la délégation composée de professionnels de la semence a permis aux paysans, aussi bien ceux ont participé au suivi de ces parcelles, que ceux n’y ayant pas travaillés, de mieux comprendre les tenants et les aboutissants de ces différentes variétés, et de faire leur choix parmi elles. Les critères de choix étaient variés d’une personne à l’autre.

 

 

A la fin de chaque visite, une séance de discussion sur place  permettait aux uns et autres de trouver des éclaircissements par rapport à leurs inquiétudes.

Les questions qui sont revenus le plus souvent sont celles relatives à la sensibilisation et la formation des paysans, l’accessibilité des semences, les techniques de fabrication de la fumure organique, inquiétudes auxquelles la délégation s’est attelée à apporter des éléments réponses.

 

 

Les autorités de toutes les deux localités ont été d’un soutien constant et infaillible pour la réalisation du projet. Ainsi, à Karangasso Vigué,  le premier adjoint au maire et le préfet ont pu faire le déplacement du champ pour louer l’initiative et apporter leur pierre à ceux qui ont cru à ce projet. « Pour réussir un bon rendement à la récolte, il faut avoir une bonne semence », parole de Monsieur Sana Seydou, Premier adjoint au maire. Il a ensuite invité l’INERA à multiplier la sensibilisation en faveur des producteurs pour que ces derniers puissent adhérer les semences mises à leur disposition.

 

 

Cependant, pour des raisons de calendrier, les autorités locales de Boura, eux, n’ont pas pu se déplacer, mais ils ont assuré leur disponibilité et leur soutien à la délégation.

 

Dans tous les deux sites, les femmes rurales ont répondu présent à cette visite commentée. Elles étaient mobilisées, ce qui est à encourager quand on sait que cette frange de la population a souvent du mal à se frotter aux hommes lors des rassemblements, compte tenu de certains préjugés sociaux. C’est dire que ce projet semencier a gagné le pari de la question genre et cela est à féliciter.

 

Chaque visite a été ponctué par un repas fraternel offert par la mission, durant lequel, paysans, producteurs, population locale et membre de la délégation se sont frottés et ont créés entre eux, des liens beaucoup plus forts.

 

 

 

CARACTERISTIQUES DES DIFFERENTES VARIETES

 

LE MAIS

 

-          SR21 : Cycle intermédiaire (110 jours), résistante à la striure, couleur blanche. Rendement : 4,5t/ha

 

-          BARKA : Cycle extra précoce (80 jours), résistante à la sécheresse, couleur blanche. Rendement : 5,5t/ha

 

-          ESPOIR : cycle précoce (97 jours), riche en protéine et biomasse, verte à la maturité donc haut potentiel de fourrage, couleur jaune. Rendement : 6,7t/ha

 

-          WARI : cycle précoce (91 jours), couleur jaune. Rendement : 6,4t.ha

 

LE SORGHO

 

-          SARIASSO 01 : Cycle 120 jours, sensible à l’averse, culture nécessitant au moins 900 mm d’eau. Rendement : 3,5 à 4t/ha

 

-          GRINKAN : Variété à panicule semi compacte, cycle 125 jours, assez performante et moyennement résistante à l’averse, résistante à la sécheresse, bonne qualité de fourrage. Rendement 3,5 à 4t/ha

 

-          FRAMIDA : Cycle 120 jours, panicule fusiforme et compacte, couleur rouge, farineux et très apprécié pour la préparation de la bière locale (dolo)

 

-          ICSV 10 49 : Cycle 110 – 120 jours, résistante à l’averse et au striga, biomasse excellent pour le fourrage. Rendement : 4t/ha

 

L’ARACHIDE

 

-          SH 67 A : cycle 90 jours. Rendement 1,5t/ha, 55 à 60 % au décorticage,  teneur en huile de 50 %.

 

-          FLEUR 11 : Cycle précoce de 90 jours, graines roses. Rendement de 2,5t/ha, 68 à 70 % au décorticage, teneur en huile de 50 %.

 

-          RMP 12 : Cycle long de 135 à 150 jours, résistante à la rosée, très sensible à la rouille. Rendement 3 à 4t/ha, 72 % au décorticage, teneur en huile de 49 %.

 

-          RMP 91 : Cycle long de 135 à 150 jours, résistante à la rosée, tolérante à la cercosporiose. Rendement de 3 à 4t/ha, 68 %, teneur en huile de 48 %.

 

LE NIEBE

 

-          KVX 61-1 : Niébé sucré. Rendement : 1,5t/ha.

 

-          KVX745-11P : Variété à double objectif (graines pour la consommation humaine et fourrage pour les animaux). Rendement : 800kg à 1t/ha en graine et 3t/ha en fanes.

 

-          KVX 442 : Cycle précoce (67 jours), graines blanches. Rendement de 1,5 à 1,8t/ha.

 

-          IT 98 K-205 : Cycle précoce (65 jours), port semi érigé, maturité groupée, sensible aux insectes mais résistante aux maladies virales. Rendement : 1,2t/ha.

 

 

Article réalisé par :

SDCA

DRREA/O

 

 




19/11/2012
8 Poster un commentaire

Partenariat : Monsanto /Programme Coton

La multinationale Américaine, Monsanto a doté le Programme Coton de l’INERA, de matériel dans le cadre d’un partenariat. La cérémonie de réception est intervenue le  mercredi 14 novembre dernier au sein de la Direction Régionale de la Recherche Environnementales et Agricole de l’Ouest.

 

L'un des representants de Monsanto, remettant une partie du matériel au chef du programme coton

 

Relation à caractère privé-public, la collaboration entre Monsanto et le Programme Coton, est effective depuis une décennie. C’est pour booster ce partenariat, que Monsanto a décidé d’octroyer à son collaborateur, du matériel d’une valeur de plus 20 millions de francs CFA, qui sera affecté au laboratoire d’entomologie. Cela lui permettra de suivre le niveau de sensibilité des insectes ravageurs clés notamment l’elicoverpar ligera par rapport aux toxines auxquelles elles sont exposés.

Toutefois, il s’agira, aussi, de contribuer à renforcer les capacités du programme coton, afin de lui permettre de mener à bien les activités qui les lient, mais aussi de faire la progression des biotechnologies au Burkina Faso et leur application pratique sur le terrain à travers le développement du coton BT.

 

Dr Doulai Traoré, directeur Afrique de l’Ouest de Monsanto

 

 

Ce partenariat qui s’étends des essais jusqu’à la commercialisation  devrait à terme contribuer à guider sur les voies et moyens pour tirer profit du maximum des technologies.  « A ce titre,  nous sommes tenu d’appuyer aussi techniquement que financièrement l’INERA », a dit le Dr Doulai Traoré, directeur Afrique de l’Ouest de Monsanto. Notons que ce don est composé entre autres de Matériel de base tels que des incubateurs, des mixeurs, des appareils de détection, mais aussi des consommables dont le labo présentait un besoin crucial, compte tenu de l’état de vétusté due à la dizaine d’année de vie de ceux existants.

 

Le Dr Karim Traorén chef du programme coton Visiblement satisfait du partenariat

 

Pour le Dr Karim Traoré, chef du Programme Coton, l’objectif est de faire la progression des biotechnologies au Burkina Faso et leur application pratique sur le terrain à travers le développement du coton BT. Il en est conscient et il le soutient : «Ce matériel nous permettra d’être plus performant. De plus en plus il est reconnu que le programme coton de l’INERA est une référence sous régionale en ce qui concerne le coton BT. Pour mériter donc cette référence, il nous faut l’équipement nécessaire ».

 

Le personnel de la station captivé par ce lot de joyau

 

Chef de programmes, travailleurs des services, bref, le personnel de la DRREA/O n'a pas monnayé sa participation à cette céremonie de reception.   Le représentant du Directeur Régional, le Dr Emmanuel Ouédraogo,  tout en souhaitant que ce partenariat avec Monsanto soit un partenariat gagnant-gagnant, n’a pas manqué de remercier les donateurs et de souhaiter que prochainement, ce soit pour la poser la première pierre d’un laboratoire que l’assemblée se réunisse !

Article réalisé par:

SDCA-DRREA/O


16/11/2012
4 Poster un commentaire

RECHERCHE : Des paquets technologiques visités à la DRREA/O

Comme à son habitude depuis 4 éditions, la Direction Régionale de la Recherche Environnementales et Agricole de l’Ouest (DRREA/O), a encore tenue sa promesse : Celle de la visite officielle de la vitrine des technologies de développement agricole de Farako-Ba, intervenue le jeudi 08 novembre 2012 dernier, dans l'enceinte de la station.

 

 

« Valorisation des innovations technologiques dans le secteur agricole au Burkina Faso », c’est le thème de cette édition de la vitrine, placée sous le très haut patronage de Monsieur le Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Gnissa Isaie Konaté. Comme si bien défini dans son thème, cette vitrine est un canal de réponse à certaines préoccupations du secteur agricole, telles que la diversification des filières, ainsi que le mariage « agriculture-élevage ».
Nombreux étaient les autorités, qui, soif de découvrir les technologies mises sur les superficies emblavées, ont parcourus les différentes parcelles d’expérimentation pour se rendre compte du fait que contrairement à ce que certains pensent, les chercheurs cherchent et trouvent !
 


 

 

Ainsi, des parcelles de niébé, de tournesol, de mais, de soja, en passant par celles de millet, de papaye, d’arachide, de manioc, les uns et les autres ont pu découvrir du compost. La filière animale était aussi au rendez-vous. Des bœufs, des moutons et même des lapins nourris par des fourrages tels que le Cajanus-cajan ont été présenté aux hôtes du jour.

Ensuite, ils ont pu visiter des stands d’exposition implantés pour la circonstance,  présentant différentes spéculations.

Et le Ministre Gnissa Isaie Konaté a été impressionné : « j’ai vu une large palette de technologies et d’innovation depuis les cultures fourragères jusqu’aux cultures industrielles comme le coton en passant par les céréales les oléagineux, le niébé ».  « A chaque fois que je visite ce genre de dispositif je suis vraiment impressionné et je voudrais profiter pour féliciter les chercheurs, les techniciens, le personnel d’appui, qui se battent dans des conditions pas toujours facile pour innover, et apporter à notre agriculture ce qui lui faut pour qu’elle devienne réellement la base de notre développement économique et social » a dit le ministre.

 

 

Le ministre Gnissa Isaïe Konaté                                     Le Dr Ibrahima Ouédraogo, PCO a situé le context de l'innovation


 
 
Que d’innovations à cette édition de la vitrine. En effet, ce fut l'occasion rêvée, de lancer la mise en exploitation d’une nouvelle variété de maïs produit dans les normes techniques de l’INERA, et qui contribuera à nourrir non seulement les hommes (plus de 40 personne à l’hectare), mais aussi les d’animaux, dont une dizaine pour la même superficie. Il s'agit de la variété KOMSAYA, en langue moré qui signifie "la faim est finie".Mise au point par le Directeur Régionale de la Recherche Environnementale et Agricole de l’Ouest, le Dr Jacob Sanou, KOMSAYA est une variété de maïs très riche en protéine.  
Mais l’innovation majeure a été l’organisation d’un concours de posters, à l’attention des stagiaires encadrés par les équipes de recherche de la Direction Régionale.
Le président du comité d’organisation, le Dr Ibrahima Ouédraogo, situe l’instauration de ce concours de posters par le fait que la station reçoit des stagiaires des différentes écoles de formation et des universités, qui acquièrent de nombreuses connaissances au niveau de la structure de recherche. « Nous pensons qu’il serait mieux que ceux- la qui seront les chercheurs de demains apprennent déjà à valoriser les connaissances qu’ils ont acquis et cela à travers les posters », a-t-il dit. Crée pour stimuler l’esprit de valorisation des résultats obtenus par les participants, ce concours a enregistré 17 candidatures.
Monsieur Traoré A Brahima est l’heureux vainqueur, suivi de 4 autres personnes qui ont chacun reçu des prix d’accompagnement. Tous les candidats, repartent cependant avec une attestation de participation.  

 

 

Le ministre de la Recherhe Scientifique et de l'Innovation a entamé après la DRREA/O, une visite d'autes structures de recherches de Bobo-Dioulasso, telles que l'IRSAT, l'IRSS, le vendredi 09 novembre, à l'issue de laquelle, il s'est entretenu du côté du centre Muraz, avec l'ensemble du personnel qui relève de son ministère. Il a aussi décortiqué les grands chantiers de son ministère à travers une projection.

 

 

Résultats du concours de posters


1er Traoré Brahima Alphonse ―― 75.000F ou 6 mois de contrat de travail

2ème OUATTARA Aziz            ―― 60.000F ou 3 mois de contrat de travail

3ème ILBOUDO Léa                  ―― 50.000F

4ème SANOU Abou                   ―― 40.000F

5ème NEBIE Karim                      ―― 30.000F

 


 

Le vainqueur, Traoré Brahima Alphonse........       Et le groupe des 5 plus méritants brandissants leurs attestations


 

SDCA

DRREA/O

 



08/11/2012
11 Poster un commentaire

DRREA/O : Du matériel neuf pour les chercheurs.

 

Le mardi 17 juillet dernier la Direction Régionale de la Recherche Environnementale et Agricole de l’Ouest, DRREA/O a été gratifiée.

En effet, la station a acquis du matériel flambant neuf, qui permettra aux chercheurs de mieux exercer leur travail sur la station et au-delà.

 

 

Le chef de programme par interim du programme GRN/SP receptionnant les documents des nouveaux véhicules.

 

Il s’agit dans un premier temps, de deux véhicules pick up de marque Mitsubishi, modèle L200, immatriculés 11 AA 4209 et 11 AA 4211. Ce matériel roulant a été acquis par le programme GRN/SP, à travers les projets semenciers et agriculture, option d’intensification durable avec le CORAF. Ils ont été remis aux ayants droits, représenté par le Docteur Souleymane Ouédraogo, chef du programme GRN/SP par intérim. Ce dernier s’est dit satisfait, compte tenu du fait que, de par le passé, la direction Régionale avait des difficultés pour assurer les activités de terrain. En effet, les véhicules déjà existants avaient atteints un seuil de vétusté, ce qui n’était pas sans conséquence sur leur rendement.

 

Ces véhicules fraichement acquis sont dotés d’accessoires comme l’extincteur, les deux triangles de sol, le trousseau de clé, la roue secours, le manuel du conducteur, le cric et la manivelle. Tous les documents nécessaires à leurs utilisations sont également disponibles.

Le Docteur Ouedraogo, a souligné que cela serait un ouf de soulagement pour le programme GRN/SP, mais aussi pour toute la DRREA/O en ce sens que tous pourront se servir de ces véhicules, avec bien sûr une priorité pour le programmes pour lequel ils ont été affecté.

 

L’autre évènement du jour, c’était la réception du bâtiment flambant neuf dédié aux semences, notamment cotonnières, acquis par l’équipe du programme coton. L’initiative est du PAFICOT, le Projet d’Appui à la Filière Coton et Textile, qui est un projet régional qui s’est fixé pour objectif d’accompagner les pays du C4 ayant comme source de devise extérieur, le coton, dont le Burkina Faso.

 


 Le DR a reçu les clés du bâtiment.

 

L’infrastructure, qui était initialement prévue pour être implanter au siège du Programme Coton à Bobo-Dioulasso, a été délocalisée sur la station de Farako-ba. Ce changement s’explique par le manque d’espace au niveau du programme. Il y a aussi la politique de mise en place du plan de développement de la Direction Régionale.

Le représentant du PAFICOT, Monsieur Idrissa Ouédraogo dans son intervention, a souligné qu’au lieu de 21 mètre carré prévu pour l’infrastructure au programme coton, la dimension a été modifiée à 45 mètre carré et le nombre et la puissance des climatiseurs ont été augmentés.

 

 

 

Ce nouveau joyau vient en renforcement des capacités de conservation des variétés de semences.

« La salle de collection de semence nous réjouis énormément et va nous permettre de travailler dans les meilleurs conditions afin de satisfaire nos partenaires en terme de mise à leurs disposition de semences de qualité » a dit le Docteur Bazoumana Coulibaly, chef du programme coton par intérim.

 


 Des véhicules........                                                    Et un bâtiment flambant neuf !

 

Deux véhicules et un bâtiment neuf, aucun des bénéficiaires n’est resté insensible à tous ces dons. Mais le plus heureux, celui qui se voit enlever une épine du pied, c’est bien sûr le Directeur Régional, le Docteur Jacob Sanou.  « Je suis un directeur heureux », a-t-il dit, avant de marteler que sa joie est double en ce sens que le bâtiment nouvellement acquis est accompagné de matériels scientifique financés par le PAFICOT.

Depuis 2004, la DRREA/O n’a pas bénéficié de construction d’infrastructure sur son site et le Docteur Sanou a qualifié ce partenariat avec le PAFICOT d’un partenariat gagnant-gagnant.

 

 

Flavienne Valérie SAWADOGO

SDCA/DRREA/O

FARAKO-BA

 


26/10/2012
0 Poster un commentaire

DRREA/O : Le DOCTEUR JACOB SANOU REINSTALLE

La Direction Régionale de la Recherche Environnementale et Agricole de l’Ouest a procédé le mardi 11 septembre 2012, à l’installation officielle du Directeur Régional. C’était dans l’enceinte de la Station de Farako-ba,  sous la présidence du Gouverneur de la Région des Hauts-Bassins, Nébilma Joseph Bakouan.

 

Autorités et amis n’ont pas monnayés leur présence à cette cérémonie

 

Autorités, parents, amis et personnels de la station, tous sont venus soutenir le Docteur Jacob Sanou, et le félicité pour cette nomination intervenue le 06 mars dernier et qui n’est pas la première dans son palmarès. En effet, le Docteur Sanou a été nommé pour la première fois chef de centre en 2007, avant d’être Directeur Régional en 2008, lorsque le Centre a pris la dénomination de Direction Régionale sur décision du CNRST

Le Directeur Régional sortant a été reconduit dans ses fonctions par  le Gouverneur de la Région des Hauts-Bassins, Joseph Nébilma Bakouan, assisté du Directeur de l’INERA, François Lompo.

 

Le gouverneur Joseph Nebilma Bakouan a installé le nouveau DR

 

 

Pour le tout nouveau Directeur Régional qui a s’est engagé à mériter le choix porté en lui, son premier défi est clair : «  maintenir l’état de la bonne gouvernance, de manière à atteindre l’excellence ».  Mais, le Docteur Sanou n’omet pas aussi la question cruciale du matériel roulant et la vétusté du bâtiment qui se pose à sa structure. C’est pourquoi, il a promis de travailler  à trouver des moyens pour générer des ressources afin de faire face aux difficultés et surtout de permettre aux chercheurs d’exceller dans leur travail.

Tout cela, il en est bien conscient, ne sera pas facile, et pour y arriver, il a sa petite idée : « composée avec le personnel et les chercheurs et mettre tout le monde à l’aise pour plus de rendement ».

 

Le Directeur de l’INERA, le Dr François Lompo

 

Le Directeur de L’INERA, Monsieur François Lompo, témoin de cette réinstallation, a estimé qu’il était vraiment important que cette cérémonie soit organisée afin que les régions sachent qu’elles peuvent utiliser sa structure  en termes de développement aux contributions de la recherche et au développement socio-économiques du pays.

 

 

A l’issue de la cérémonie d’installation, et pour faire d’une pierre deux coups, le tout nouveau Directeur Régional a procédé, en compagnie du personnel de la station et de ses hôtes du jour, à une séance de plantation d’arbre sur une superficie de 3 hectares. Cela s’inscrit dans le cadre du Programme Spécial de Création d’Emploi, en faveur des jeunes vivants en milieu rural.

 

Le Ministre de la Recherche Scientifique et de l'Innovaton, Gnissa Isaïe Konaté (Complet kaki) plantant du morringa

 

 

Des femmes et des jeunes, ont pris d’assaut, la parcelle afin de mettre en terre les plants de moringa. Leur représentant, monsieur Arnaud Sanou, a estimé que leur rôle est de planter, d’entretenir mais aussi de vendre a des entreprises transformatrice. Arnaud Sanou pense octroyer également une partie de la production à un orphelinat, ou la plus part des enfants sont malnutris. En effet, le moringa a beaucoup de facteurs nutritifs de qualité.

Le Ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Gnissa Isaïe Konaté ayant effectué un déplacement spécial pour la circonstance,  estime que le chômage est devenu un problème de société.  « Dans le cadre de ce programme, l’action du gouvernement  est de réduire le chômage des jeunes car il leurs faudra protéger physiquement ces plants mis en terre et pour cela, ils devront être appuyé », a-t-il souligné.

 

Pourquoi le Moringa ?

 

Parce que le moringa est une plante très spéciale qui a beaucoup d’utilité, de possibilité et de vertu.  Cette plante est aussi riche que la plupart des légumes consommées au Burkina Faso.  C’est une plante entière.

Le moringa est rustique, c’est-à-dire qu’il pousse très facilement. Il enrichie le sol,  résiste à la sécheresse et pousse rapidement.

Que ce soit les racines, les feuilles ou l’écorce, le moringa a beaucoup de potentialité.

 

 Le maire Salia Sanou.........                                                     Et Madame Sanou, la femme du DR en action

 

 

 

 

Flavienne Valérie Sawadogo


Service de la Documentation et de

la Communication Audio visuelle


SDCA-DRREA/O

 

 

 

 

 

 

 



26/10/2012
2 Poster un commentaire

Filière fruits et légumes au BF : le CNS programme ses activités

 

 

Soutenir la sous-région en matière d’agriculture, c’est l’objectif visé par la CEDEAO à travers le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO), avec l’appui financier de la Banque Mondiale. C’est dans ce cadre que le Centre National de Spécialisation en Fruit et Légume (CNS/FL) a réunis, 72 heures durant, une centaine de participants venus de tous les pays membres du PPAAO/WAAPP dans le cadre d’un atelier de programmation de ses activités. C’étaient les 5,6 et 7 septembre dernier à Bobo-Dioulasso.

 

Vue des participants à cet atelier

 

 

Le centre National de Spécialisation (CNS) qui est la composante 2 du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO),  a pour objectif de renforcer les capacités opérationnelles des systèmes nationaux de recherche des pays membres du PPAAO/WAAPP sur les différentes filières de spécialisation.

 

Pour cette composante, chacun des 13 pays membres a été spécialisé dans un domaine bien précis. Au Burkina Faso, les filières de spécialisations choisies sont les fruits et légumes, notamment la mangue, l’oignon et la tomate.

 

Ainsi, sous la coordination de l’Institut Nationale de l’Environnement et de Recherche Agricole, INERA, avec la collaboration de l’IRSAT, le Centre National de Spécialisation en Fruit et Légume (CNS/FL) s’est donné trois jours, avec l’appui des acteurs des autres pays intervenants dans le cadre du projet, pour mettre au point des programmes d’activités qui permettront de refléter les priorités régionales afin d’optimiser l’utilisation des ressources limitées et atteindre des résultats contribuant à la croissance et à la réduction de la pauvreté.

 

Ce n’est un secret pour personne, Ici, et même dans de nombreux pays de la CEDEAO, la production de mangues constitue la première culture fruitière. Cependant, le domaine est confronté à une forte concurrence sur les marchés d’exportation, notamment dans les pays de l’Union européenne. L’insuffisance des variétés adaptées aux besoins du marché  d’exportation constitue l’une des principales raisons de ce phénomène. Il ne faut pas omettre aussi que les ravageurs et aux maladies de la mangue constituent un véritable casse-tête pour la filière.

 

Aussi, la seconde spéculation  légumière la plus importante avec un potentiel  de production, de commercialisation et d’exportation  appréciables en Afrique de l’Ouest est l’oignon. Notre pays dispose d’un potentiel de production de 83.000  tonnes représentant plus de 70 % de la production légumière.  Cependant,  la faiblesse des rendements dus à des contraintes de production, de valorisation post récolte, et particulièrement dans la collecte, la conservation et la distribution sur des marchés porteurs demeure une inquiétude.

 

Quant à la  tomate, l’une des  plus rentables parmi les cultures maraichères au Faso, elle est en proie à de  nombreuses contraintes en tout point dont les plus importantes sont la faible maîtrise  des techniques de production,  l’insuffisance  de variétés adaptées aux exigences du marché, les dégâts causés par les  insectes ravageurs et les  maladies, la faible maîtrise des procédés de transformation et de conservation, la faible capacité organisationnelle des acteurs de la filière.

 

 Le coordonnateur du CNS, le Pr Dona Dakuo situe l'enjeu de cet atelier

 

Tous ces problèmes interpellent le Centre National de Spécialisation en Fruit et Légume, d’où la tenue de cet atelier dont les enjeux, d’après le coordonnateur, le Professeur Dona Dakuo, sont de plusieurs ordres. « Nous allons d’abord nous accorder avec les préoccupations de l’espace CEDEAO et, Assoir ensemble, un programme d’activité du CNS/FL », a-t-il dit. Les défis auxquels les différentes filières sont confrontées sont multiples et le Professeur Dakuo ne se fait pas prier pour les citer : « Pour la mangue, la préoccupation principale, c’est la mouche de fruit. Quant à la tomate et l’oignon, le problème réside du point de vu conservation et transformation », a-t-il souligné, avant  d’annoncer la mise au point de variétés pouvant se cultiver pendant l’hivernage.

 

  Monsieur Atamana Dabiré, Coordonnateur du PP

 

 

« Cet atelier revêt une grande importance pour le PPAAO », a souligné Monsieur Atamana Dabiré, coordonnateur du PPAAO, avant de faire remarquer qu’au-delà du Centre National de Spécialisation, qui est la composante 2, le programme intervient aussi dans différents domaines. De ceux-là, monsieur Dabiré a cité le fond compétitif, qui mène des activités au niveau du CNRST et qui permet de financer sur une base compétitive des projets. Il a également fait cas de la composante 3 qui permet de produire des semences améliorées et certifiées afin de les mettre à la disposition des producteurs.

Le Centre National de Spécialisation en Fruit et Légumes, CNS/FL, a donc pour mission non seulement  de travailler sur les préoccupations nationales mais aussi de prendre en compte celles  des 13 pays membres à travers des programmes prioritaires de recherche et de diffusion de technologies. Cet atelier de trois jours a donc été un cadre de partage d’expérience et d’échange qui aura permis aux participants qui sont pour la plus part, des chercheurs, des techniciens mais aussi des acteurs clés de la recherche, de valider les programmes d’activités de recherche, de diffusion de technologies et de renforcement de capacités sur les filières mangue, oignon et tomates pour le Burkina Faso mais aussi pour les 12 autres pays membres du PPAAO/WAAPP pour les quatre prochaines années.

 

 Les autorités présentes ont immortalisé ce moment par une photo de famille

 

Hollo Patrice Hien 

 Flavienne Valérie Sawadogo

Communication CNS


 

 

 


26/10/2012
0 Poster un commentaire

Formation au profit des inspecteurs semenciers

 

 

 

Venus  des différentes Directions Régionales de l’agriculture, des laboratoires d’analyse des régions, une vingtaine d’inspecteurs semenciers a renforcé ses capacités techniques. C’était les 12 et 13 septembre dernier, au laboratoire de biotechnologie de la station de farako-Ba, à Bobo-Dioulasso.



 

 

Le faible niveau de transfert de technologie et le faible taux d’approvisionnement en intrants de qualité et de quantité est un pont vers une insuffisance de la productivité agricole au Burkina Faso. Pour pallier à ce problème le gouvernement Burkinabè, à prit des mesures stratégiques telles que le renforcement des capacités des  acteurs de la vie agricole nationale.


C’est dans ce cadre que, l’IFDC, l’Institut International pour la fertilité des sols, à travers son projet de professionnalisation de la distribution des intrants agricoles (PRODIB), a initié des sessions de formation sur la production et l’inspection des semences certifiées de variétés de maïs hybrides. Tenu les 18 et 19 octobre dernier, dans l’enceinte de la station de Farako-Ba,  cette troisième session de formation qui avait pour thème : « Technique de production et certification des semences hybrides », avait le concours non seulement du Ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique, mais aussi de l’INERA, structure formatrice.

 L’IFDC a déjà formé environ 500 distributeurs de semences. « Nous ambitionnons de  garantir la qualité de la semence au niveau des paysan », a dit Monsieur  Dominique Bassolé, représentant de l’IFDC, chef de

projet PRODIB.

 

 

.

Mr Dominique Bassolé, representant de l'IFDC

 

L’institut accompagne également les acteurs semenciers dans le domaine de l’amélioration du transfert de technologie à travers des foires aux technologies, mais aussi dans les démarches d’obtention d’agréments.

 

La production de semence Bondofa a connu des progrès considérable au fil des ans. Ainsi, De moins d’un demi-hectare en 2000, notre système semencier a délivré  en cette année 2012, 220 hectares de cette variété pour l’agriculture.

 

De l’avis du Dr Jacob Sanou, Directeur Régionale de la Recherche Environnementale et Agricole de l’Ouest, cette augmentation  nécessite que ceux qui doivent contrôler ce système, soient habilité à le faire. « Avant c’est l’INERA qui assurait le travail mais nous ne sommes pas outillé en personnel pour cela », a-t-il signifié, avant de martelé que « l’initiative que l’IFDC a eu en répondant à une requête du Ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique pour former et habilité les inspecteurs semenciers va permettre de délivrer plus de semences de bondofa et d’autres hybrides de mais qui vont venir ».

Madame Raki Kiéma, directrice des intrants et du développement des productions végétale au MAH

 

Etant donné que pour garantir la qualité de la semence il faut prendre en compte toutes les évolutions du secteur semencier, cette session se devait d’être un maillon fort entre le système semencier national et la valeur ainsi que la qualité des semences mises à la disposition des producteurs de maïs du Burkina Faso. « Cela permettra d’accroitre la production agricole » a dit Madame Kiéma Raki, Directrice des Intrants et du Développement des productions végétales au sein du Ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique. Ce dernier  a pour fer de lance, la mise à la disposition de la population, de la nourriture sécurisée et selon madame Kiéma, « c’est le Ministère qui gagne à travers tous les producteurs ».

 


Les participants à cette formation ont poser en famille

 

FLavienne Valérie SAWADOGO

SDCA

DDREA/O

FARAKO-BA

 

 


26/10/2012
0 Poster un commentaire