Formation au profit des inspecteurs semenciers
Venus des différentes Directions Régionales de l’agriculture, des laboratoires d’analyse des régions, une vingtaine d’inspecteurs semenciers a renforcé ses capacités techniques. C’était les 12 et 13 septembre dernier, au laboratoire de biotechnologie de la station de farako-Ba, à Bobo-Dioulasso.
Le faible niveau de transfert de technologie et le faible taux d’approvisionnement en intrants de qualité et de quantité est un pont vers une insuffisance de la productivité agricole au Burkina Faso. Pour pallier à ce problème le gouvernement Burkinabè, à prit des mesures stratégiques telles que le renforcement des capacités des acteurs de la vie agricole nationale.
C’est dans ce cadre que, l’IFDC, l’Institut International pour la fertilité des sols, à travers son projet de professionnalisation de la distribution des intrants agricoles (PRODIB), a initié des sessions de formation sur la production et l’inspection des semences certifiées de variétés de maïs hybrides. Tenu les 18 et 19 octobre dernier, dans l’enceinte de la station de Farako-Ba, cette troisième session de formation qui avait pour thème : « Technique de production et certification des semences hybrides », avait le concours non seulement du Ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique, mais aussi de l’INERA, structure formatrice.
L’IFDC a déjà formé environ 500 distributeurs de semences. « Nous ambitionnons de garantir la qualité de la semence au niveau des paysan », a dit Monsieur Dominique Bassolé, représentant de l’IFDC, chef de
projet PRODIB.
Mr Dominique Bassolé, representant de l'IFDC
L’institut accompagne également les acteurs semenciers dans le domaine de l’amélioration du transfert de technologie à travers des foires aux technologies, mais aussi dans les démarches d’obtention d’agréments.
La production de semence Bondofa a connu des progrès considérable au fil des ans. Ainsi, De moins d’un demi-hectare en 2000, notre système semencier a délivré en cette année 2012, 220 hectares de cette variété pour l’agriculture.
De l’avis du Dr Jacob Sanou, Directeur Régionale de la Recherche Environnementale et Agricole de l’Ouest, cette augmentation nécessite que ceux qui doivent contrôler ce système, soient habilité à le faire. « Avant c’est l’INERA qui assurait le travail mais nous ne sommes pas outillé en personnel pour cela », a-t-il signifié, avant de martelé que « l’initiative que l’IFDC a eu en répondant à une requête du Ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique pour former et habilité les inspecteurs semenciers va permettre de délivrer plus de semences de bondofa et d’autres hybrides de mais qui vont venir ».
Madame Raki Kiéma, directrice des intrants et du développement des productions végétale au MAH
Etant donné que pour garantir la qualité de la semence il faut prendre en compte toutes les évolutions du secteur semencier, cette session se devait d’être un maillon fort entre le système semencier national et la valeur ainsi que la qualité des semences mises à la disposition des producteurs de maïs du Burkina Faso. « Cela permettra d’accroitre la production agricole » a dit Madame Kiéma Raki, Directrice des Intrants et du Développement des productions végétales au sein du Ministère de l’Agriculture et de l’Hydraulique. Ce dernier a pour fer de lance, la mise à la disposition de la population, de la nourriture sécurisée et selon madame Kiéma, « c’est le Ministère qui gagne à travers tous les producteurs ».
Les participants à cette formation ont poser en famille
FLavienne Valérie SAWADOGO
SDCA
DDREA/O
FARAKO-BA
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