Résultats de Recherches de la DRREA-O

Résultats de Recherches de la DRREA-O

LA 8ème EDITION DE LA FOIRE AUX SEMENCES DE L’INERA POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES PRODUCTEURS

La 8ème édition de la foire aux semences de variétés améliorées de plantes s’est ténue du 1er au 4 juin 2017 au sein de l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles (INERA), sous le thème : « renforcement des capacités des producteurs à l'utilisation des semences de variétés améliorées de plantes adaptées, gage de succès face aux changements climatiques ». C’était sous le haut patronage de Son Excellence monsieur le premier Ministre, la présidence du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation et les parrainages des ministres de l’Agriculture et des Aménagement Hydrauliques, et du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat. Informer, communiquer et sensibiliser l’ensemble des acteurs en amont et en aval sur la création et la production des semences améliorées au Burkina, échanger avec les acteurs du système semencier national sur l’adaptation à grande échelle des semences améliorées certifiées adaptées aux changements climatiques et définir avec les acteurs, les thèmes et les modules pour le renforcement de leur capacité, voici les objectifs visés par l’INERA par l’organisation de la 8ème édition de la foire aux semences. L'ouverture officielle de cet évènement annuel de l’institution est intervenue le jeudi 1er juin 2017, sous le haut patronage de Son Excellence monsieur le premier Ministre, la présidence du Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation et les parrainages des ministres de l’Agriculture et des Aménagement Hydrauliques, et du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat. Il faut le rappeler, l’Institut de l’Environnement et de Recherches Agricoles, INERA est l’un des quatre instituts du CNRST. Il compte au total huit (08) stations de recherche et des antennes expérimentales d’une superficie totale de plus de 5000 ha ainsi que des sites en milieu réel. Les recherches s’exécutent au sein de 18 programmes de recherche et compte 459 agents dont 219 chercheurs avec 117 ayant le doctorat et une quarantaine en détachement ou en disponibilité. Le directeur de l’INERA, le DR Hamidou TRAORE a, dans son allocution indiqué que les activités de recherche en cours de l’INERA s’inscrivent dans le nouveau plan stratégique de la recherche scientifique du CNRST (2015-2024). « Par ailleurs ces activités sont exécutées à travers un dispositif qui comprend cinq directions régionales de recherches environnementales et agricoles (DRREA) en plus du Centre de recherches scientifiques, agricoles et de formation (CREAF) de Kamboinsé » a-t-il précisé. Quand au Ministre de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques, Jacob OUEDRAOGO, parrain de la cérémonie, a salué le choix du thème dont « la mise en œuvre permettra une résilience plus accrue des producteurs et une augmentation durable de la production » a-t-il souligné. il rappellera dans son adresse, que le secteur de production agro-sylvo-pastorale occupe une place prépondérante dans l’économie nationale. Il emploie 86% de la population active et fournit environ 45% des revenus des ménages agricoles. Néanmoins, le ministre ajoute que l’agriculture fait face à diverses contraintes dont les plus importants sont entre autres la dégradation et la baisse de la fertilité des sols, la baisse de la pluviométrie, le faible accès des producteurs aux intrants et au crédit, le faible investissement du capital financier, la faible liaison entre la production et le marché. « C’est ainsi que le gouvernement à travers son département agricole s’est résolument engagé sur la voie de la modernisation de l’agriculture à travers l’intensification et la diversification des productions agricoles » a-t-il indiqué. Ainsi donc, poursuit le ministre de l’agriculture, « la création de variétés améliorées tient compte des différentes zones agro-écologique afin qu’elles puissent être adaptées aux conditions de découpage climatique du pays ». Il a par ailleurs exhorté l’INERA à multiplier les cadres d’échanges avec les acteurs du monde rural pour partager les résultats de recherche. A sa suite, le Secrétaire d’Etat en charge de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, le Dr Urbain Ibrahim COULIDIATI a souligné que le changement climatique constitue une réalité vécue par l’ensemble des populations. « Cette situation doit nous amener à trouver des solutions afin que chaque zone agro-écologique puisse s’adapter dans l’optique de répondre aux besoins des populations », renchérit-il. Le Dr COULIDIATI a souligné que cette foire qui fait la promotion des semences améliorées, est un complément pour les actions déjà prises par le gouvernement, notamment l’octroi des subventions aux producteurs en matière d’engrais et d’équipements. « Parmi les efforts du gouvernement, soutenus par les partenaires techniques et financiers figurent entre autres le projet d’amélioration de la productivité agricole des petits exploitants (SAPEP), la phase pilote du projet de valorisation de variétés de maïs à haut rendement », a-t-il ajouté. A l’issue de l’ouverture officielle de cette foire, symbolisée par la coupure du ruban, autorités, producteurs, journalistes se sont déportés sur l’aire de la foire. Des variétés de maïs BONDOFA, KOMSAYA, aux variétés de KAPELGA de niébé, en passant par le riz, les fourrages, le sorgho, le coton, le soja, le petit mil, de kapokier, de manguier, d’oranger, etc., plusieurs variétés de semences se laissaient désirer par les visiteurs du jours. Une autre activité phare de cette 8ème édition de la foire aux semences, c’était le panel dont le thème était celui de la foire. Deux sous thèmes ont émaillés ce volet. Il s’agissait de « la création et la diffusion des espèces et variétés agricoles adaptées aux changements climatiques » et « les modules de formation pour le renforcement des capacités des producteurs ». Des thèmes d’actualité quand on sait que les changements climatiques sont une réalité et que l’INERA compte plus de 400 variétés vulgarisées et dont les plus récentes sont focalisées sur les changements climatiques. L’occasion était belle, à travers ce panel, de discuter à bâton rompu avec les professionnels de la semence que sont les chercheurs et les producteurs. Il ressort de ces échanges, la nécessité de revoir et de donner plus d’importance à la collaboration entre les producteurs, le ministère de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques et le Ministère de l’Enseignement Secondaire, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, MESRSI à travers l’INERA. La question de la vulgarisation a aussi été soulignée car, la recherche sans vulgarisation n’a pas de sens, dit-on. Les participants ont aussi émis le souhait que dans les éditions à venir, les présentations du panel soient diversifiées afin de permettre des échanges plus fructueux.

 


06/06/2017
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Projet UEMOA/MAÏS : Une formation pour mieux nourrir les animaux

Le projet de valorisation de variété de maïs à haut rendement dans l’espace UEMOA en collaboration avec le Département Production Animale de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’ouest, DRREA-O, a organisé du 19 au 21 avril à la Station de Farako-Bâ, une formation sur les techniques de transformation de résidus culturaux de maïs pour l’alimentation animale.

 

Cette session de formation dont la cérémonie d’ouverture était présidée par Mr Seydou Sanou, représentant le Directeur Régional a regroupé cinquante-sept (57) personnes représentants des éleveurs et des agropasteurs.

Quand on sait que les animaux dépendent essentiellement des plantes pour leur existence, alors que les conflits agriculteurs-éleveurs sont devenus monnaies courantes sous nos cieux, il convient de tirer la sonnette d’alarme afin de pouvoir nourrir ces animaux en gardant toujours nos cultures. 

 

La session avait donc pour objectif d’initier les éleveurs et les agropasteurs sur les meilleures techniques de transformation des résidus culturaux de maïs pour l’alimentation animale. Deux jours durant, ces apprenants d’un jour ont non seulement appris à travers des aspects théoriques mais aussi et surtout, ont touchés du doigt les aspects pratiques sur les transformations des résidus culturaux en alimentation de bétails.

Pour mémoire, un aliment de bétail peut être défini comme toute substance ou ingrédient naturel que les animaux consomment dans le but de couvrir leurs besoins d’entretien.  En d’autre terme c’est un matériel qui après ingestion par l’animal, est capable d’être digéré, absorbé et utilisé. Les aliments de bétail peuvent être classés suivant plusieurs critères :

  • la base de l’origine (plante ou animal),
  • le contenu en nutriments (énergie ou protéine),
  • les caractéristiques physiques (fourrage grossier ou concentré) ;

Pour avoir un bon aliment de bétails, deux principaux types de traitements existent : Il s’agit du traitement physique par hachage ou broyage et du traitement chimique par l’ajout de produit tel que l’urée qui est plus connu dans nos régions, ou l’ammoniac.

La technique de transformation de résidus culturaux est un procédé technologique dont le but est de rendre les constituants pariétaux des fourrages pauvres plus accessibles aux enzymes digestives et microorganismes du rumen, afin d'améliorer la digestibilité et l'ingestibilité de ces fourrages. Ces résidus de récolte constituent les parties fibreuses des cultures qui restent dans le champ après les récoltes de graines. Il s’agit : Des pailles de céréales tels le mil, le sorgho, le maïs, les feuilles de légumineuse tels que les arachides, le niébé et de tubercules.

 

Rappelons que le projet de valorisation de maïs à haut rendement (UEMOA/MAÏS) est un projet qui a pour objectif de promouvoir la filière maïs dans les Etats membres de l’Union (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) en favorisant l’adoption et l’utilisation de variétés à haut rendement en vue d’une production à grande échelle de cette céréale. Les variétés concernées par le projet sont : « BONDOFA, KOMSAYA, SR21, ESPOIR, WARI et BARKA »

 


30/05/2017
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UEMOA/MAÏS : LES GESTIONNAIRES DE BOUTIQUES D’INTRANTS OUTILES

Le volet plateforme d’innovations du projet de valorisation de variété de maïs à haut rendement dans l’espace UEMOA de la de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’ouest, DRREA-O, a organisé, les 27 et 28 avril 2017, au sein de la Direction Régionale de l’Agriculture des Hauts-Bassins, une formation au profit des responsables des OPA et des gestionnaires de boutiques d’intrants sur le mécanisme de fonctionnement de leurs boutiques.

 

Le Programme GRN/SP de l’INERA Ouest, qui pilote les plateformes d’innovation du projet UEMOA/MAÏS de cette zone, en collaboration avec les firmes d’intrants, a voulu par cet atelier de formation, opérationnaliser les boutiques d’intrants dans la zone du projet. Mais plus spécifiquement, c’était l’occasion pour la cinquantaine de participants de la Plateforme d’Innovation, de :

  • renforcer les partenariats entre les acteurs;
  • Arrêter un mécanisme d’approvisionnement des boutiques ;
  • Recueillir et compiler les besoins en intrant des OP ;
  • Former les gestionnaires des boutiques d’intrants ;
  • Etablir un calendrier de promotion de ces boutiques d’intrants

On le sait, une bonne productivité dépend de la qualité des intrants utilisés. Et la bête noire des producteurs serait cette histoire d’intrants qui, de plus en plus se fait rare. Avoir de l’engrais pour les cultures est devenu pour ces derniers, la croix et la bannière. Cette formation des gestionnaires de boutiques d’intrants est donc la bienvenue en ce sens qu’elle contribuera à améliorer la fourniture d’intrants au grand bonheur des producteurs de maïs.

 

Rappelons que la plateforme d’innovation mise en place par le projet est composée de trois maillons notamment le maillon production (boutiques d’intrants et de semences, producteurs semenciers de consommation), le maillon transformation en consommation humaine et aliments de bétails (de transformateurs, de restaurateurs) et le maillon commercialisation (commerçants grossistes et Organisation Professionnelles, collecteurs, commerçants détaillants, marché grain, farine, ect.), la plateforme est accompagnée par les décideurs politiques, les institutions financières, la presse, les services techniques et d’appui ainsi que la recherche.  Cette combinaison d’acteurs permettra donc de faciliter l’obtention des intrants agricoles.

En effet, les producteurs pourront non seulement se regrouper en groupement pour effectuer leurs commandes, ce qui leur reviendra plus avantageux en ce sens que les frais liés au transport seront réduits. En plus, à travers l’intervention des institutions financières, le système de warrantage permettra aux producteurs qui n’ont pas les moyens suffisant de pouvoir se procurer facilement les intrants.

 


29/05/2017
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MISE EN ŒUVRE PRATIQUE DU SRI EN ECOLOGIE DE BAS-FONDS

Les différentes pratiques du SRI sont les suivantes en condition de bas-fonds :

  • La préparation de la parcelle
  • Le semis
  • La gestion de la fertilisation
  • La gestion de l’eau,
  • La gestion des adventices

1.   La préparation du sol

Une bonne préparation du sol est souhaitable pour avoir un bon rendement en général, mais dans le cas du SRI, cette opération est incontournable à cause du bon développement des racines qui est visé.

Les opérations sont les suivantes : le labour, le concassage/nivellement et le planage.

  • Le labour

Le labour se fait au maximum 2 à trois jours après une bonne pluie. La profondeur du labour doit être ≥ 20 cm. Le labour peut se faire à la main pour les petites parcelles, à la charrue à bœuf (Photo 7) pour les parcelles de tailles moyennes ou avec le tracteur pour les grandes parcelles.

 

  • Le concassage et nivèlement

Le concassage est une opération très importante car elle permet de casser les grosses mottes de terre après le labour et facilite la préparation du lit de semis. Cette opération peut se réaliser avec des bêches ou daba(photos 8 et 9) . Le nivèlement à plusieurs avantages à savoir :

  • . le riz se développe de manière plus uniforme, augmentant les rendements et facilitant la récolte,
  • Si l'engrais est appliqué, la distribution à travers le champ est plus homogène,
  • Si les champs ne sont pas planés / nivelés, l’engrais appliqué en surface a tendance à s'accumuler dans les zones plus basses du champ et le développement des plantes devient inégal.
  1. Le semis

Le semis est une opération très importante. Elle doit être précédée d’un ensemble  d’opérations :

  • le tri des semences 

Pour éliminer les graines non-viables (qui ne germent pas), une méthode simple peut être utilisée : les semences sont placées dans un récipient d’eau (Photo B) : les graines qui ne sont pas en pleine maturité (partiellement ou entièrement vides) sont plus légères et flottent à la surface, tandis que les graines à pleine maturité sont plus lourdes et se déposent au fond. L’eau fraîche marche très bien pour ceci et sépare la majorité des graines non viables. Pour obtenir encore plus de précision.

 

Pour le semis :

  • Faire des lignes avec des marqueurs (rayonneur) ou à l’aide de cordes marquée (Photo D) l’espace entre ligne étant de 25 cm x 25 cm
  • Semez en ligne 2 graines par poquet avec des écartements de 25 cm x 25 cm (Photo C)
  • Pour les poquets où les 2 graines germent les agriculteurs peuvent démarier les poquets à 1 plant/poquet
  • Repiquer un plant là où aucune graine n’a germé

 

Une fois que le champ est semé, il est important de suivre attentivement les plants pour les trois premières semaines pendant l'établissement.

 

Quelque soit la semence les producteurs peuvent suivre les recommandations suivante concernant les quantités de semence à utilisée

 

Tableau 1 : Calcul des quantités de semence pour un semis direct en SRI

 

Taille de la parcelle

Quantité de semence

100m2(01ha)

170 g

200m2 (02ha)

340 g

250m2 (025ha)

430 g

500m2 (05ha)

850 g

0.1ha (1,000m2)

1,7 Kg

0.125ha (1,250m2)

2,1 Kg

0.165ha (1,650m2)

2,8 Kg

0.25ha (2,500m2)

4,3 Kg

0.33ha (3,330m2)

5,7 Kg

0.5ha (5,000m2)

8,5 Kg

1ha (10,000m2)

17 Kg

 

2.     La gestion de la fertilisation

La matière organique est de manière idéale ajoutée avant que le champ soit labouré et préparé, afin d'intégrer la MO dans le sol, mais si la MO est bien décomposée, elle peut être appliquée lors de la préparation du sol. Si vous travaillez avec la MO mal décomposée il devrait soit être compostée ou être labourée quelques mois avant la culture.

Les types courants de matière organique sont :

 

 Le compost : toute la biomasse disponible (matière végétale, restes de nourriture et déchets animaux) peut être transformée en compost au lieu d'être brûlée ou perdue

 

Le fumier : les poules et les vaches produisent du bon fumier, mais on peut également utiliser le fumier de la chèvre et du mouton. Il est important de composter le fumier animal, sinon il peut brûler les plantes.

 

 

 

Tableau 2: Taux d’application de matière organique par taille de rizière

 

Taille de rizière

Dose de 2t/ha

Dose de 5t/ha

Dose de 10t/ha

100 m2

20 kg                        50 kg                        100 kg

200 m2

40 kg                        100 kg                      200 kg

250 m2

50 kg                        125 kg                      250 kg

500 m2

100 kg                      250 kg                      500 kg

0.1 ha 1.000 m2

200 kg                      500 kg                      1 t

0.125 ha

250 kg                      625 kg                      1,25 t

0.165 ha

330 kg                      825 kg                      1,65 t

0.25 ha

500 kg                      1,25 t                       2,5 t

0.33 ha

660 kg                      1,66 t                       3,33 t

0.5 ha

1 t                             2,5 t                           5 t

1 ha

2 t                             5 t                             10 t

 Les doses de composte recommandée sont incluses dans le tableau suivant :

 

En plus de la matière organique, une infime quantité de NPK et d’azote (urée) peuvent être utilisée. Si les doses de MO recommandées dans le tableau ont été respectées les quantités suivante peuvent être appliquées : 100 Kg de NPK/ha et 50 Kg d’urée/ ha.

  • L’application du NPK dans ce cas se fera au semis où il sera incorporé pendant le labour
  • L’urée sera appliquée en 2 fractions, la moitié à 15 jours après semis et l’autre moitié à l’initiation paniculaire.

3.     La gestion de l’eau

Semer le riz dans une zone non susceptible aux inondations profondes. Si possible, sortir du lit mineur inondable pour un endroit légèrement plus élevé toujours dans la plaine et qui s’inonde, où la gestion de l'eau est en partie plus facile soit pour le drainage ou l'irrigation de complément (à l’aide de l'eau de surface du sol ou d’eaux souterraines).

 

Les méthodes souvent utilisée sont :

  • Établir des diguettes autour de la rizière pour y retenir l’eau de pluie
  • Faire usage de matière organique pour augmenter la rétention d'eau
  • Dans les zones de fortes précipitations : créer des canaux de drainage en cas de pluies excessives

 

4.     La gestion des adventices

Le sarclage fait partie des opérations les plus déterminantes dans le SRI à cause de l’absence de la permanence de lame d’eau dont l’un des rôles est de contrôler les adventices. Avec le repiquage en ligne à des écartements minimum de 25 cm x 25 cm. Le sarclage se fera à l’aide d’une houe rotative. Les recommandations suivantes peuvent être suivies :

  • 2 semaines après le semis il faut procéder à un sarclage manuel car les plants sont fragiles
  • A partir du 20ème après la date de semis on peut utiliser la sarcleuse
  • La fréquence de sarclage est de 10 jours mais il faudra tenir compte du taux d’enherbement de la parcelle

L’avantage de l’utilisation des houes rotatives réside dans le faite qu’elles permettent à la fois le sarclage et le binage qui favoriseront une bonne évolution des racines dans le sol. En plus de cela le désherbage mécanique permet d'aérer le sol et de réincorporer les mauvaises herbes dans le sol pour l'enrichir avec plus de matière organique. Il contribue en outre à améliorer le nivellement du champ, afin de réduire les zones de flaques d'eau et de redistribuer l'eau sur tout le champ de manière plus uniforme.

 

 


04/04/2017
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Quinoa : Visite des essaies à Farako-Bâ !

Visite des essaies de production de Quinoa sur la vitrine des technologies de Farako-Bâ avec une délégation de la FAO et du Service National des Semences.

Trois variétés sélectionnées à l’issue d’une première phase d’évaluation de sept variétés qui avaient été introduites au Burkina Faso depuis 2014-2015.  Il s’agit  de :

  • TITICACA, PINO : Ces deux variétés obtenues à partir de l’université de Copenhague sont précoces et leur rendement est appréciable.
  • AMARINA : Cette variété obtenue à partir du Pérou est résistante à l’averse avec un cycle long.

   

Notons que ces trois variétés ont été retenues compte tenu du fait qu’elles étaient les plus adaptées à l’écologie du Burkina Faso.

 


22/03/2017
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COLLABORATION LMI-INERA !

Le Laboratoire Mixte International (LMI) a visité la station de recherche de Farako-Bâ ce lundi 20 mars 2017. Ce fut l'occasion pour la délégation de cette institution, d'échanger avec les chercheurs de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l'Ouest (DRREA-O).

Plusieurs questions sont ressorties de cet entretien avec l'équipe de recherche de la DRREA-O, notamment celles sur le renforcement des capacités des

jeunes chercheurs.

La nécessité de preparer la relève a suscité la possibilité de la mise en place d'un réseau est envisagée pour servir de relais entre les jeunes chercheurs et le LMI.

L’image contient peut-être : 2 personnes, personnes assises, table et intérieurL’image contient peut-être : 7 personnes, personnes assises, table et intérieur

 

 

 


20/03/2017
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« LE COMPOSTAGE EN TAS »

Dans un monde en proie aux changements climatiques, les sols ne cessent de s’appauvrir considérablement. L’heure est grave et il faut vite agir. C’est pour pallier à ce phénomène climatique qui a des conséquences néfastes sur notre environnement que le programme Gestion des Ressources Naturelles/Système de Production (GRN/SP) de l'INERA a décidé de trouver des voies et moyens afin de faire face à la dégradation des sols pour booster la productivité agricole. En collaboration avec le programme coton, il utilise les résidus de cotons pour la fabrication du compost. Ce compost ainsi obtenu servira pour la fertilisation des sols.

 

LE COMPOSTAGE, QU’EST-CE QUE C’EST ?

C’est une technique de fabrication de fumure organique. Jadis, fabriqué dans des fosses, ce qu’on a appelé « compostage en fosse » ou « continu », cette technique a très vite montré ses lacunes parmi lesquelles on peut citer :

- Le creusage difficile

- La détérioration des parois de la fosse

- La quantité obligatoire d’ingrédients

- Le contrôle difficile de l’eau d’arrosage et des ingrédients

- Le retournement difficile

- Le composte tardif et de qualité mitigée

C’est ainsi que la recherche a développé une nouvelles technique beaucoup plus simple et plus productive : « Le compostage en tas ». Cette technique consiste à regrouper directement les résidus sur le sol en tas et à les faire décomposer  par arrosage et retournement de sorte à avoir un compost en quantité, en qualité et en un temps réduit (2 à 3 mois). Il faut dire que pour le compostage en tas, le volume du tas dépend de la quantité de matière à traiter, constitué de matières biodégradables telles que les résidus de récolte, de ménage, de fumier. Il faut veiller à éviter les fers, les verres et les tissus dans les matières.

Pour réaliser le compostage en tas, il faut avoir comme matériel :

-          Du film plastique noir

-          Un arrosoir

-          Une daba

-          Des fourches

-          Une pelle

MAIS COMMENT SE FAIT LE COMPOSTAGE EN TAS ?

 

Pour  faire le compostage en tas, il faut impérativement respecter 5 étapes qui sont :

 

Etape 1 : Choix de l’emplacement

Le site de production doit être accessible, à côté d’un point d’eau et sous l’ombrage.

Etape 2 : Préparation des résidus et délimitation de l’air de compostage

A cette étape, il faut découper les résidus en petits morceaux d’environ 10 cm de long, délimiter une surface plane devant servir au compostage (Ex: 2 m de longueur sur 1,5 m de largeur) et mettre un piquet à chaque angle.

Etape 3 : Constitution des couches et arrosage des substrats47

  • Arroser l’aire délimitée et déposer des branchages.
  • Construire le mur
  • Déposer sur l’aire une couche de résidus d’environ 30 cm de hauteur et bien tasser par piétinement
  • Arroser cet ensemble jusqu’à ce que l’eau coule sur le coté
  • Ajouter ensuite une couche de 5 cm  de fumier ou de compost bien décomposé ou du compost plus comme activateur
  • Déposer une couche de 2 cm de Burkina phosphate (BP) et 1 cm de cendre de bois.
  • Arroser
  • Superposer les couches jusqu’à hauteur d’1 mètre maximum

Etape 4 : Couverture du tas

Il est indispensable de recouvrir le tas avec un film plastique noir pour conserver l’humidité et la chaleur. Ce film permet également d’éviter le desséchement et d’empêcher les animaux de fouiner dans le tas à la recherche de nourriture.

Etape 5 : Arrosage et retournement du tas

A cette étape, il faut enlever le film plastique et procéder au retournement du tas tous les 15 jours. Après chaque retournement, arroser abondamment et recouvrir le tas à nouveau.

 

CONTROLE DU PROCESSUS DE DECOMPOSITION 

  • Suivre le processus de décomposition en utilisant un bâton d’environ 1,5 m débarrassé de son écorce
  • Enfoncer le bâton sur le côté pendant 5m ensuite retirer le bâton et toucher le bout :
    • Bâton chaud: Processus normal
    • Bâton froid et sec: Ajouter de l’eau ou reprendre le tassement.

En général le compost mûri entre 2 et 3 mois, selon les substrats et les conditions de production. Ainsi, il est mûr lorsqu’il prend un aspect grisâtre ou noirâtre, n’a pas de température ni d’odeur. Alors, il faut le sécher à l’ombre, 3 à 4 jours puis le stocker dans des sacs dans un endroit sec et aéré. Alors, le compost est prêt pour son utilisation !

 

BON A RETENIR !

- Le compost améliore les propriétés physiques, biologiques et chimiques des sols = (bon sol)

- Les engrais chimiques servent à la nutrition de la plante et sont efficaces sur un bon sol.

- La fumure organique à un effet de contrôle sur le striga


10/03/2017
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SYSTEME DE RIZICULTURE INTENSIVE : Principes !

Le SRI est une approche de production agro-écologique composée de quatre principes fondamentaux.

Pour mettre en œuvre ces principes, les agriculteurs suivent diverses pratiques de gestion des cultures, de l'eau, du sol et des éléments nutritifs qui peuvent varier en fonction des conditions locales.

Les principes du SRI restent les mêmes, quelles que soient les zones et la façon dont les agriculteurs cultivent le riz, mais les pratiques pour mettre en œuvre les principes peuvent varier.

 

Les quatre principes de base du SRI

1. Favoriser un établissement rapide et sain des jeunes plantes 

2. Réduire la concurrence entre les plantes

3. Créer des sols fertiles riches en matière organique et de bonne activité biologique

4. Gérer l’eau avec soin, éviter les inondations et le stress de l’eau, pour un développement idéal des plantes

 

PRINCIPE 1 : Favoriser un établissement rapide et sain des jeunes plantes 

Le SRI est une approche de production agro-écologique composée de quatre principes fondamentaux.

Pour mettre en œuvre ces principes, les agriculteurs suivent diverses pratiques de gestion des cultures, de l'eau, du sol et des éléments nutritifs qui peuvent varier en fonction des conditions locales.

 

Les principes du SRI restent les mêmes, quelles que soient les zones et la façon dont les agriculteurs cultivent le riz, mais les pratiques pour mettre en œuvre les principes peuvent varier.

 

 Principe 2 : Réduire la concurrence entre les plantes

Dans le système SRI, la concurrence entre plantes est réduite en diminuant la densité de la population des plants, à la fois  par :

(i) l’augmentation de l'écartement entre les plantes, et

(ii) le semis d’un plant/poquet au lieu de 3-5 plants/poquet.

La réduction de la concurrence pour les ressources comme les nutriments, l'eau, la lumière du soleil et le volume de sol permet aux plantes de se développer rapidement, rester en bonne santé et devenir plus productives avec une meilleure panicule et un bon développement des grains.

Principe 3 : Créer des sols fertiles riches en matière organique et biologiquement actifs

Ce principe vise à former un sol sain qui remplit et fournit un certain nombre de fonctions et d'avantages. Entre autres il s’agit :

(i) D'un bon substrat qui favorise le développement des racines et de la vie microbienne pour soutenir la croissance des plantes,

(ii) D'améliorer la capacité de rétention des éléments nutritifs, la rétention de l'eau du sol,

(iii) D'améliorer l'utilisation efficace des engrais,

(iv) De créer des conditions aérobies favorables du sol, et

(v) De protéger les plantes et réguler contre les conditions créées par le changement climatique, que ce soit l’irrégularité des pluies, l’augmentation de la température ou la pression exercée par les maladies et les ravageurs.

 

L’amélioration des sols en matière organique est la meilleure solution viable à long terme pour créer des sols sains et productifs. L'intégration des principes et des pratiques de conservation en agriculture sera essentielle pour atteindre les objectifs de ce principe. 

 

Principe 4 : Gérer l'eau avec soin, éviter les inondations et le stress de l'eau, pour un développement idéal des plantes

Les plants de riz peuvent survivre dans les sols inondés, mais ils ne se développent pas bien.  Dans des conditions non-inondées et aérobies du sol, les racines poussent avec plus de vigueur et de manière plus profonde. Les microbes du sol aérobie favorisent le développement sain des plantes qui poussent mieux, ce qui se traduit par un meilleur développement de la panicule et le bon remplissage des grains.

 

Ce principe ne se pratique que dans des zones bien précises, notamment en milieu irrigué et bas-fonds inondés et les pratiques d'adaptation peuvent varier considérablement d'un endroit à un autre.

 

Source : Programme Riz et Riziculture de l'INERA/Ouest !

 

 


 


07/03/2017
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CONNAISSANCE DES VARIETES DE MAÏS HYBRIDES : Description de la plante !

           

Selon Sanou et al., 2011, le maïs est une céréale monocotylédone de la grande famille des graminées. Il appartient à la tribu des Maydae et au genre  Zea ;  la forme cultivée est Zeamays.

Le maïs est une plante annuelle dont la taille varie de 140 cm à 300cm ; elle a  une tige lignifiée unique, pleine, présentant  un diamètre variant de 2 à 3cm.Elle  possède plusieurs nœuds où s’insèrent alternativement des feuilles et des entrenœuds couverts d’une gaine foliaire enveloppante. 12 à 18 feuilles possèdent chacune un limbe allongé ligulé, présente  des nervures parallèles.

 

Le système racinaire du maïs est fasciculé et peut atteindre 2 m de long en sol bien profond ; il présente un très grand nombre de racines adventives partant des nœuds situés à la base de la tige et formant des couronnes successives. Le maïs se développe à travers une phase végétative et une phase reproductive.

Durant la phase végétative, deux stades sont observés : la germination qui dure 3 à 7 jours à la température optimale de 25°C et la croissance durant laquelle l’ébauche de la tige nommée coléoptile sort du grain, se développe très lentement vers la surface du sol, forme un plateau de tallage duquel partiront des racines secondaires ou définitives. Ensuite, à partir d’un nœud situé au-dessus du sol, partiront des racines stabilisatrices ou racines coronaires. Dans les conditions normales, les nouvelles feuilles se forment et la jeune plante développe une tige qui s’allonge rapidement. En 20 jours le maïs est capable de croître  de plus de 1,5m.

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La phase reproductive se caractérise par l’apparition des fleurs mâles regroupées au sommet de la plante sous forme d’une panicule. Les fleurs femelles sont regroupées dans l’épi, à l’aisselle d’une feuille située approximativement au milieu de la plante. En général, l’émission du pollen (poussière jaune) par la panicule d’un pied de maïs est faite avant que les soies ou fleurs femelles n’apparaissent complètement de l’épi. Ce décalage rend difficile la fécondation d’une plante par elle-même (autofécondation). Lorsque le grain de pollen tombe sur une soie, on parle de pollinisation ; la fécondation intervient 72 h après la pollinisation pour donner un embryon qui donnera un grain.

            La phase de maturation après la fécondation passe par trois stades : le stade laiteux où le grain atteint sa taille définitive, mais le contenu est en partie liquide. A ce stade le grain contient 80% d’eau ; le stade grain pâteux (50% d’eau) durant lequel le contenu devient plus épais mais le grain s’écrase encore plus facilement entre les doigts et le stade grain dur correspondant au stade où le grain ne se raye plus à l’ongle, les feuilles inférieures et les spathes commencent à se dessécher. A la maturité complète, la plante entière commence à se dessécher. Le grain a alors une humidité inférieure à 30%. La maturité est complète lorsqu’un grain arraché de l’épi présente un point noir.

            Le grain de maïs est un caryopse formé d’un embryon et d’un albumen. L’albumen constitue une réserve composée de grains d’amidon. Il est doté d’une couche d’aleurone riche en protéines située sous le péricarpe. Le péricarpe ou enveloppe extérieure du grain est une fine membrane translucide et fibreuse. L’amidon de l’albumen peut être farineux, corné ou vitreux. Les grains cornés ont un sommet arrondi, les grains farineux présentent souvent une dépression plus ou moins profonde à leur sommet, assimilable au creux d’une dent, d’où l’expression grain denté. Les principales catégories de grains rencontrées sont : denté, corné, sucré, farineux, perlé, tuniqué et cireux.

La couleur du grain dépend en grande partie de l’amidon. Elle peut être blanche, jaune, orange. La coloration de l’enveloppe extérieure du grain et la présence d’une couche colorée d’aleurone, s’associent à la couleur de l’amidon pour donner la gamme très variable de couleurs visuelles que présente le maïs (blanche, jaune, orange, violette ou rouge etc.).

 

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Au niveau écologique le maïs demande de la chaleur et de la lumière pour une bonne production. La température minimale pour sa germination est de 6°C. La fécondation est perturbée dès que la température dépasse 35°C, quand l’air est sec. L’eau est très importante en culture du maïs. La période critique en eau se situe entre le 15èmejour avant la floraison mâle et 15èmejour après la floraison femelle.

 


06/03/2017
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PRODUCTION DE MAÏS DE CONSOMMATION : UEMOA/MAÏS FORME LES AGENTS D’AGRICULTURE

Le projet de valorisation des variétés de maïs à haut rendement dans l’espace UEMOA a organisé une session de formation au profit des agents de vulgarisation agricole. C’était du 28 au 29 juin dernier, au sein de la station de recherche de Farako-Bâ, sous le thème : « Culture rentable du maïs de consommation ».

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Maîtriser les itinéraires techniques de production, réaliser un compte d’exploitation et connaître les variétés ciblées par le projet UEMOA/MAÏS, étaient entre autres, les objectifs de cet atelier de formation. C’est le Projet Valorisation des variétés de maïs à haut rendement dans l’espace UEMOA, communément appelé UEMOA/MAÏS qui l’a organisé en collaboration avec l’Institut de l’Environnement et de Recherches et Agricoles (INERA). Les bénéficiaires, au nombre de soixante-quinze (75), sont des agents de vulgarisation agricole, venus du Houet, de la Comoé, du Mouhoun, du Tuy, des Balé, de la Léraba, de la Sissili, du Kénédougou et du Boulgou. Ils ont pu, deux (02) jours durant, se familiariser sur les bonnes pratiques en matière de production rentable du maïs de consommation.

 

« Depuis 2013, le maïs est passé devant toutes les céréales au Burkina Faso » a dit le Dr Jacob Sanou, coordonnateur des formations et Directeur Régional de l’INERA/Ouest. Et le pays est l’un des pays qui exporte le plus de maïs dans l’espace UEMOA. De 2008 à 2011, les importations étaient de 750%, ce qui dénote de la croissance exponentielle de sa production preuve d’un bon résultat de recherche. C’est pourquoi il a été désigné comme un pays pilote dans la zone de l’union par le projet et concerne cinq (05) régions notamment la Boucle du Mouhoun, les Hauts-Bassins, les Cascades, le Centre-Ouest et le Centre-Est.

 

En rappel, le projet de valorisation du maïs dans l’espace UEMOA est un projet coordonné par l’Agence Nationale de la Valorisation des Résultats de la Recherche et des Innovations (ANVAAR). Il a pour objectif de promouvoir la filière maïs dans les états membres de l’Union, en favorisant l’adoption et l’utilisation de variétés à haut rendement comme « BONDOFA », « KOMSAYA », « SR21 », « ESPOIR », « WARI », et « BARKA ».

 

Prévue pour une durée de trois (03) ans, le projet UEMOA/MAÏS  vise entre autres à accroître de 50% le taux d’adoption des semences certifiées des variétés de maïs et des paquets technologiques y afférents ; à augmenter la production de maïs (grain et fourrage) de 50% dans les périmètres irrigués ; accroître la transformation du maïs en produits alimentaires et résidus culturaux de 50% et du maïs grain de 25% pour l’alimentation animale.

Il s’agit également d’amener les principaux bénéficiaires que sont les producteurs de semences, les centre de recherches agricoles à dynamiser leurs activités de recherche ; les transformateurs et commerçants à accroître la rentabilité de leurs unités de production et de commerce ; les collectivités territoriales et acteurs politiques à travers leurs contributions à l’atteinte de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et à la lutte contre la pauvreté.

A l’issu de la phase théorique en salle et celle pratique sur le terrain, les participants ont non seulement obtenus des attestations de participation, mais des kits leur ont été remis, afin qu’ils puissent de retour chez eux, mettre leur test en place.


29/06/2016
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PLATE-FORME D’INNOVATION SUR LA TOMATE : LES MEMBRES DE YAKO INSTALLES

Le Programme Cultures Maraîchères, Fruitières et Plantes à Tubercules (CMF/PT) de l’Institut de l’Environnement et des Recherches Agricoles (INERA), a procédé, à l’installation des membres de la Plate-forme d’Innovation tomate de Yako, dans le Passoré. C’était, le jeudi 16 juin 2016, lors de l’atelier de lacement de la dite plate-forme, sous la présidence du Directeur Régional de l’Agriculture et des Aménagements Hydrauliques (DRAAH) avec le projet RALSTONIA du CORAF et l’appui constant du Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO/BURKINA).

 

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LES MEMBRES DE LA PLATE-FORME NOUVELLEMENT INSTALLES

 

Acteurs de la chaîne des valeurs de la filière tomate, les dix-huit membres de la plate-forme d’Innovation de la tomate de Yako nouvellement installés sont composés pour la plupart, de décideurs politiques, de chercheurs agricoles, d’agents des services d’appui conseils, de producteurs, de fournisseurs d’intrants, de collecteurs, de transformateurs, d’ONG, de commerçants, de consommateurs, d’institution financières mais également d’hommes de média. C’est le Haut-Commissaire de la Province du Passoré, Mr Adama Jean Yves Béré, qui a la lourde tâche de conduire cette plate-forme jusqu’au résultat escompté.

L’occasion a été saisie par les membres de la plate-forme, pour égrener et amender le plan  d’action de cinq points. Ces points ainsi adoptés leur permettront de pouvoir répondre à un certain nombre de question pouvant faciliter l’épanouissement de la filière tomate dans cette localité. Ainsi, les membres de la plate-forme devront travailler à (i) trouver des astuces pour conquérir le marché national, sous régional et régional ; (ii) faciliter l’accès aux intrants de qualités tels que les semences, les pesticides, les engrais ; (iii) faciliter l’accès aux technologies et équipement de conservation et de transformation ; (iv) améliorer l’organisation de la filière tomate, notamment les volets production, commercialisation et structuration ; (v) améliorer les itinéraires techniques de production de la tomate.

 

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LE PRESIDIUM DE LA CEREMONIE

 

Au dire du coordonnateur du projet RALSTONIA, le Dr Léonard S. Ouédraogo, chercheur à l’INERA, « la plate-forme d’innovation de la tomate est un outils travail qu’on met à la disposition des producteurs de tomate, pour leur permettre de se concerter et résoudre de façon collective les problèmes liés à la tomate ».

Et comme pour appuyer ces propos, Monsieur Kafando Marc, producteur à Yako, estime que la plate-forme est un outil très important pour les producteurs. « C’est quelque chose qui va nous aider car nous avons trop de difficultés dans la conservation et dans la vente de notre production » a-t-il dit.

Quant au Haut-Commissaire de la province, cette plate-forme permettra de donner de la valeur ajoutée à la production de la tomate qui est une denrée hautement périssable. « Le problème de mévente est souvent lié à la recherche de débouchés car les producteurs ne sont pas très bien organisés. Chacun va individuellement pour vendre ses produits, à son prix », a-t-il dit, avant de marteler « la mise en place de cette plate-forme permettra aux acteurs de fixer les prix  de manière consensuelle et aller à la conquête des marchés ».

 

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Il faut le rappeler, le Burkina Faso est un pays sahélien dont l’économie est essentiellement basé sur l’agriculture, quand bien même tributaire des aléas climatiques et exacerbée par une pauvreté et une dégradation accrue des terres. La filière fruits et légumes fait partie des filières qui rapportent plus de devise au pays et le secteur maraîcher en est une composante ayant une importance capitale. La tomate quant à elle, demeure l’une des productions maraîchères les plus importantes. Elle occupe incontestablement une place de choix, en témoigne les 161 793 834 tonnes  produites au cours de la campagne 2012 et génère à elle seule plus de 17,47 milliards de francs CFA, ce qui représente 21% du chiffre d’affaire total du secteur maraîcher.

De plus, elle est l’une des denrées alimentaires les plus riches en nutriments.

Malheureusement, force est de reconnaitre que la filière tomate se trouve confrontée à de nombreuses contraintes parmi lesquelles on peut citer la mévente des productions, les problèmes liés au conditionnement et au stockage.

En effet, les quantités de productions obtenues dans le domaine connaissent une forte réduction au cours de la phase de conservation, ce qui n’est pas sans conséquence sur la suite du processus. C’est face ce handicap certain, que le projet Ralstonia du CORAF qui est un projet de lutte contre le flétrissement bactérien de la tomate, avec l’appui du PPAAO/WAAPP/Burkina et l’INERA a décidé de mettre en place des plates-formes d’Innovation qui sont un véritable outil de formation et un cadre d’échange entre les différents acteurs de la chaîne de valeur. Ces plates-formes d’innovation qui seront également mise en place dans d’autres localités du pays, ont pour objectif entre autres :

-          D’accroître les capacités de gestion et d’utilisation des connaissances existantes ;

-          De renforcer les capacités individuelles et institutionnelles et intégrer la recherche au centre de la société ;

-          D’utiliser les technologies générées par les instituts de recherche à travers un système de vulgarisation pour l’acquisition de nouvelles compétences ;

-          De servir de cadre pour assurer le diagnostic des problèmes, explorer des opportunités et trouver des solutions.

 « La plate-forme d’Innovation de Yako qui est la toute première d’une longue liste et dont la mise en place était combinée avec celle du comptoir d’achat de la tomate en construction , est donc un tremplin qui permettra de relancer la production de la tomate dans le Passoré » était bien convaincu Monsieur Adama Jean Yves Béré.

 

 

Flavienne Valérie SAWADOGO


19/06/2016
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BACTERIOSE DU MANGUIER : FORMER LES FORMATEURS POUR UNE MEILLEURE RESTITUTION AUX PRODUCTEURS DE MANGUES

Le Centre National de Spécialisation en Fruits et Légumes (CNS-FL), à travers le laboratoire de bactériologie de l’INERA et sous la coupe du Programme de Productivité en Afrique de l’Ouest (PPAAO), a organisé, du 11 au 12 juin dernier à Léo dans la Sissili, une session de formation au profit de 25 formateurs composés d’agents d’agricultures & de producteurs de mangues de la province. C’était sous la présidence du Directeur Provincial de l’Agriculture, de Ressources Hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité Alimentaire (DPARHASA), monsieur Kientga Philippe.

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La mangue grâce à son potentiel économique et son caractère fédérateur occupe une place importante dans les spéculations fruitières à l’exportation dans les pays de la sous-région. En 2010, l’Afrique de l’Ouest offrait un potentiel de production de près de 810.000 t de mangues fraîches avec un potentiel d’exportation de 225.000 tonnes sur l’Union Européenne.

Au Burkina Faso, la production fruitière est dominée par la mangue qui occupe 58% des vergers et 56% de la production nationale. Cette spéculation occupe une place importante dans l’économie nationale et constitue une source de diversification des revenus des acteurs du monde rural. Le volume annuel des productions de mangue est estimé à plus de 160 000 tonnes. Elle présente beaucoup d’intérêts comme source de revenus additionnels pour un grand nombre de ménages.

Cependant, bien qu’en progression constante, le commerce international de la mangue ne représente que seulement 3% des volumes produits.

Les acteurs mondiaux du domaine doivent faire face à de nombreuses contraintes parmi lesquelles on peut citer la bactériose du manguier ou la maladie des tâches noires, l’anthracnose et les mouches des fruits, pour ne citer que celles-là et contre lesquelles les moyens de lutte pour l’instant restent limités. Cela a pour corollaires de grands préjudices économiques (mangues piquées enfouies, brûlées, saisies aux frontières de l’Europe, cargaison non distribuées…).

Au Burkina Faso, dans les principales régions productrices de mangue, toutes les variétés rencontrées sont attaquées par la bactériose ou maladie des taches noires.

C’est ainsi que des prospections ont été fait sur la reconnaissance et la collection des échantillons en 2013 et 2014 dans les zones de production de la mangue. Elles ont fait état du fait que les producteurs connaissent très mal les maladies du manguier notamment la bactériose. Cette ignorance contribue à des pertes très importantes de leurs productions. C’est pourquoi, le Centre National de Spécialisation en Fruits et Légumes (CNS-FL), à travers le laboratoire de bactériologie de l’INERA, sous la coupe du Programme de Productivité en Afrique de l’Ouest, PPAAO, a décidé d’agir, d’où l’organisation de cette session de formation au profit de 25 formateurs composés d’agents d’agricultures & de producteurs de mangues de Léo dans la province de la Sissili. Elle est le début de toute une série de formations qui interviendront dans d’autres localités à forte production de mangue.

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Cette session a permis aux formateurs d’acquérir des connaissances sur la reconnaissance de la bactériose ou maladie des taches noires du manguier, les moyens de lutte contre cette maladie, la protection phytosanitaire du manguier (application des pesticides et molécules biologiques, utilisation des variétés résistantes contre la bactériose manguier etc.) et les bonnes pratiques agricoles (choix des plants depuis la pépinière, entretien du verger, calendrier des traitements, usage sécurisé des pesticides etc.).

Rappelons que la Bactériose du  manguier ou maladie des tâches noires du manguier a été identifiée pour la première fois en Afrique de l’Ouest (Ghana, Burkina Faso, Mali, Côte-d’Ivoire et Benin). Causée par une bactérie appelée Xanthomonas Citri pv mangiferaeindicae, cette maladie se manifeste par des tâches noires anguleuses en relief, des destructions du bourgeon apical sur les feuilles, des cratères et des chancres sur les rameaux, des chancres avec écoulement gommeux sur la tige ainsi que des tâches noires étoilées sur le fruit.

 

Et pour mieux cerner les différents modules qui leur ont été enseignés, les participants ont pu s’imprégner de la réalité du terrain à travers une visite dans un verger témoins à quelques encablures de Léo. Ces deux jours de formations devront leur permettre de former à leurs tours les producteurs de mangue de la localité à travers 12 séances de restitutions pour 40 producteurs par session, soit un total de 480 producteurs de mangue de la Sissili.

Les producteurs ainsi formés verront par cette occasion, leurs capacités renforcées en matière de lutte contre les maladies du manguier en général et la bactériose en particulier./.

 

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21/10/2015
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INTENSIFICATION DE LA RIZICULTURE : LA PREUVE PAR LE SRI !

Le Programme riz et riziculture de l’INERA en collaboration avec le Programme de Productivité en Afrique de l’Ouest (PPAAO), a effectué une visite commentée de parcelle d’expérimentation sur le Système de Riziculture Intensif (SRI). C’était le 21 mai 2015 dernier, à Karfiguéla, en présence d’autorités locales telles que le gouverneur de la région des Cascades représentée par son conseiller technique monsieur Siaka Prospère Traoré, le DR de l’Agriculture ainsi que les producteurs venus des différents périmètres rizicoles des cascades.

 

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Entre la parcelle SRI ..................11.png
Et la parcelle pratique paysanne, le choix est vite fait : le SRI (mêmes dates de semis !

 

Nouvelle approche de la gestion intégrée de la culture du riz, le Système de Riziculture Intensif (SRI)  a pour objectif principal d’améliorer la productivité du riz à  travers le renforcement des capacités des parties prenantes dans la chaîne de valeur et la diminution considérable de l’utilisation des engrais et de la semence.

« A terme, ce système permettra la diffusion des variétés de riz adaptées à l’écologie inondée,  l’amélioration de la gestion de l’eau à la parcelle et la fertilisation des sols, ainsi que l’introduction de la mécanisation dans le système intensif de production rizicole », a dit le Dr Ibrahima Ouédraogo, Chef de programme riz et riziculture de l’INERA, coordonnateur national du SRI-Burkina Faso.

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Pour démontrer l’authenticité de cette aubaine d’intensification de la riziculture et amener le maximum de producteurs à l’adopter, des parcelles de démonstration sur la méthodologie de cette nouvelle approche rizicole ont été mises en place dans le périmètre rizicole de Karfiguéla. Cela a été possible grâce à  la collaboration entre le programme riz et riziculture de l’INERA et son partenaire privilégié, le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) ainsi que les producteurs de riz, principaux bénéficiaires de cette nouvelle technique. La visite commentée du 21 mai dernier, a permis donc aux producteurs des périmètres Rizicoles, de comprendre la nécessité d’abandonner leur ancienne pratique paysanne au profit du SRI tant le résultat était palpable : la parcelle SRI se présente très bien et pourrait avoir environ 50% de gain en productivité contrairement à la parcelle pratique paysanne.

Au terme de ces visites, les producteurs de riz séduits par les résultats obtenus sont unanimes : « le SRI apporte de nouvelles opportunités dans le domaine du riz » ont-ils reconnu avant de marteler que « désormais, le SRI sera pratiqué dans leurs plaines rizicoles ». Ces derniers ont également pris la résolution d’être les porte-paroles de ce nouveau système auprès des autres producteurs pour qu’enfin, ils comprennent le bien-fondé de l’adoption du Système de Riziculture Intensif.

 

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21/10/2015
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LE MRSI A LA DRREA-O : TOUCHER DU DOIGT LES REALITES DU TERRAIN

Le ministre de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Jean Noél Pooda a effectué une visite au sein de la Direction Régionale de Recherches Environnementales et Agricoles de l’Ouest, DRREA-O, le 1er Juin 2015 dernier. Il avait à sa suite, de nombreuses personnalités telles que le Gouverneur de la Région des Hauts bassins, les représentants du CNRST, le Directeur de l’INERA et biens d’autres autorités locales.

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L’objectif de cette visite était de s‘enquérir des réalités que vivent les travailleurs de la recherche sur le terrain et recueillir leur attentes et suggestions en vue de l’amélioration de leurs conditions de travail. Ainsi, la visite qui a commencé par le programme coton où il lui a été donné de voir la conservation de semences de coton des années 1940 et une démonstration des techniques d’égrenage du coton, la délégation s’est déportée sur la station de recherche de Farako-Bâ. Là, le ministre Pooda et sa suite ont pu visiter des parcelles d’expérimentation de moringa et de tomate avant de prendre d’assaut les laboratoires tels que l’entomologie, la phytopathologie, etc. Elle a ensuite fait un tour à l’étable, au magasin de stockage de semences, avant de découvrir le procédé de fabrication du compost au Programme GRN-SP.
Notre ministre de tutelle a également rencontré l’ensemble du personnel de la DRREA-O ce qui a permis à ces derniers de soumettre leurs doléances. Il a, en repose à toutes aux sollicitations des chercheurs et de tout le personnel d’appui, rassuré qu’il prendrait les mesures idoines afin que leurs préoccupations ne restent pas dans les oubliettes.//.


21/10/2015
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FILIERE TOMATE : ENFIN UN PROJET POUR VENIR A BOUT DU FLETRISSEMENT BACTERIEN !

Ralstonia solanacearum  est une bactérie du sol, pathogène des végétaux, présente dans tous les continents, particulièrement dans les régions tropicales et subtropicales, causant une pourriture bactérienne ou bactériose vasculaire chez de nombreuses plantes-hôtes, touchant plus de 53 familles botaniques. C’est pour lutter contre ce fléau que le Projet RALSTONIA a été lancé le jeudi 16 avril 2015 dernier à Bobo-Dioulasso par le Programme Cultures Maraîchères, Fruitières et Plantes à Tubercules (CMF-PT) de l’Institut Nationale de l’Environnement et de Recherches Agricole, INERA, sur le plan national.

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                                                                 Le présidium à l'ouverture de l'atelier

 

Présenter le projet aux différents acteurs de la chaîne de valeur tomate, informer les acteurs sur les maux qui minent la filière tomate et recueillir les observations et suggestions pour la mise en œuvre efficiente des activités du Projet en collaboration étroite avec les acteurs de la filière et les partenaires impliqués dans la lutte contre les ravageurs de la tomate au Burkina Faso tels étaient les objectifs visés par l’organisation de cet atelier de lancement du projet Ralstonia. 

La production maraichère qui contribue pour 8 à 9% de la production agricole et 3% du PIB total constitue un secteur important dans l’économie  agricole au Burkina Faso.

 Parmi ces cultures maraîchères, la tomate (Lycopersicon esculentum Mill)  occupe incontestablement une place importante. En effet, au cours de la campagne 2008-2009, la production de tomate était de 157.086 tonnes, la plaçant ainsi à la deuxième place après l’oignon avec qui était de 242.258 tonnes.

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Toutefois, malgré cette importance économique qui n’est plus à démontrer, force est de reconnaître que les acteurs du domaine sont confrontés  à de nombreuses contraintes. Il s’agit entre autres, de la dégradation des sols, des ennemis de la culture, des effets des changements climatiques, entrainant ainsi l’augmentation de la pression parasitaire sur nos cultures. Mais la contrainte majeure demeure  le flétrissement bactérien causé par Ralstonia solanacearum ainsi que diverses espèces d’insectes ravageurs comme Helicoverpa armigera. Cette redoutable maladie des solanacées en général et de la tomate en particulier occasionne d’énormes dégâts pouvant aller jusqu’à la perte totale de la production. Dans certains périmètres maraîchers de notre pays, les producteurs abandonnent purement et simplement la culture de la tomate. Face à cette situation, la recherche agricole  nationale, sous régionale et internationale  travaille à faire la reconnaissance de la structure de la population de l’agent pathogène et la mise au point de moyens de lutte adéquats et durables dans le cadre des changements climatiques.

C’est pour accompagner cette recherche, que le Projet RALSTONIA  « Gestion intégrée de Ralstonia solanacearum (Smith) Yabuuchi et al., dans le contexte de l’augmentation des risques phytosanitaires liés aux changements climatiques » a été  initié et financé à travers le CORAF/WECARD afin de de contribuer à la sécurité alimentaire des populations par l’amélioration de leurs revenus dans les zones du projet. Le projet RALSTONIA qui couvre quatre pays de l’Afrique de l’Ouest à savoir la Guinée, le Mali, le Sénégal et le Burkina Faso, viendra améliorer la productivité et la compétitivité des cultures de tomate et favoriser l’émergence d’un noyau d’expertises au niveau sous régional en matière de changements climatiques dans le domaine de la phyto-protection.

L’atelier de Bobo a donc permis aux acteurs de la filière tomate de notre pays d’une part de connaitre le projet ainsi que ses activités et d’autre part, de mettre en place une collaboration et une synergie d’action avec les projets et structures impliqués dans la lutte contre les ravageurs de la tomate.

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Les participants ont eu un aperçu général du fléau............................Avant la photo souvenir !


09/06/2015
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